Sorti rapidement de sa retraite, le talonneur est le meilleur marqueur d’essais de son équipe (six).
Pour un ex-retraité, vous affichez une forme étincelante. Vous êtes le puncheur de la première ligne ?
Ça va effectivement. Cela marche bien. Je tiens à préciser que Viliamu (Afatia) est en grande forme, Arthur (Joly) aussi. Amrah (Imanov) fait de belles parties. Sur le cinq de devant, le petit Raffanel apporte aussi quelque chose de nouveau qui me plaît beaucoup.
Vous êtes revenus de Cahors avec des regrets ?
Oui. On a mal géré la fin du match. On a dix points d’avance à un quart d’heure de la fin. On n’a pas su capitaliser sur l’expérience et la maîtrise. L’équipe de Cahors a défendu son territoire avec ses armes. On avait été prévenus. Ils avaient obtenu auparavant pas mal de victoires dans les dernières minutes. On n’a pas assez été maîtres de notre destin dans ces quinze dernières minutes. Nos choix de jeu en fin de match ont fait que l’on peut penser que l’on s’est trompé. On a récupéré un point de bonus. Avec la victoire bonifiée face à Soustons, on a rattrapé ces mauvaises sorties des deux premiers blocs. On a les cartes en main ce dimanche pour se remettre dans les six premiers. C’est interdit de perdre à Pénétro.
Ce match nécessite une préparation particulière. Vous considérez-vous comme des rivaux ?
Non, pas de préparation particulière, mais à l’idée de le jouer, je ne cache pas mon excitation (sourires). Rivaux ? Non, en mon sens. On ne s’est pas trop joués par le passé. Si l’on cherche dans l’histoire de l’ASL, de Villeréal, de Monflanquin, on a moins souvenance d’une confrontation. Pour moi, un derby c’est un Pont-du-Casse- RCBB. Pour ce qui est de dimanche, c’est dans l’état d’esprit que l’on va y mettre que viendra notre salut. Il faut être tous les uns et les autres au rendez-vous à la même minute.