Accusé d’avoir violé une stagiaire en 2018, le célèbre pénaliste Alex Ursulet comparaît depuis ce lundi devant la cour criminelle de Paris.
Un procès hors norme. Ce lundi 10 novembre, à Paris, c’est un avocat qui se retrouve à la barre, accusé d’avoir violé une stagiaire de son cabinet. Célèbre défenseur du tueur en série Guy Georges, Alex Ursulet, 68 ans, doit répondre de faits remontant à janvier 2018, rapporte Le Parisien.
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La jeune femme, alors âgée de 23 ans, raconte qu’après quelques jours de stage, l’accusé a brusquement changé d’attitude, instaurant un rapport de domination et de jalousie. Invitée à déjeuner, elle affirme avoir trouvé un cocktail déjà servi et un plat commandé sans son accord. Selon elle, l’avocat lui aurait tenu des propos très explicites sur la sexualité, avant que le malaise ne s’aggrave dans le taxi du retour.
“Si je reste, je vais mourir”
Au cabinet, une fois seuls, il se serait approché d’elle, lui aurait humé les cheveux avant de lui imposer plusieurs pénétrations digitales. Sidérée, elle dit s’être sentie “comme si une météorite était tombée au milieu de la pièce […] J’ai compris qu’il voulait faire de moi son esclave sexuelle.” En état de choc, elle aurait ensuite confié à un confrère : “Alex est un malade, si je reste, je vais mourir.”
L’avocat, lui, nie tout en bloc et évoque un “coup monté”. Son épouse et un témoin affirment que le déjeuner n’avait rien d’ambigu. Mais pour les experts, la plaignante apparaît “crédible et constante”, tandis qu’Ursulet présenterait “des troubles de la personnalité du registre narcissique”. Le verdict est attendu en fin de semaine.