Sur les réseaux sociaux, une femme qui avait affirmé que Philippe Vedovini, le grand-père du petit Émile, était responsable de la disparition du petit garçon de deux ans. Attaquée en justice pour “diffamation”, cette dernière a été condamnée.
Elle avait proféré ces accusations sous couvert d’anonymat, sur les réseaux sociaux. Des semaines durant, une femme se faisant passer pour une employée de mairie avait affirmé que Philippe Vedovini, le grand-père du petit Émile, était responsable de la disparition du petit garçon. Cette dernière – accusée de “diffamation” – a été jugée le 3 juin dernier devant le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône).
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Elle a finalement été reconnue coupable, la justice la condamnant à une amende de 2 000 euros, annoncent nos confrères de BFM d’Ici. Elle va par ailleurs devoir verser 500 euros à Philippe Vedovini au titre du “préjudice moral” ainsi que 800 euros à la partie civile, en ce qui concerne cette fois-ci les frais non payés par l’État. “Toute diffamation doit être poursuivie, a réagi Me Isabelle Colombani, l’avocate de Philippe Vedovini, ce jeudi 11 septembre. Le but n’est pas d’obtenir des dommages et intérêts mais bien de faire cesser le lynchage sur les réseaux sociaux”.
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En pratique, l’accusée avait affirmé que le grand-père du petit Émile était impliqué dans la disparition de l’enfant, survenue le 8 juillet 2023 sur la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Elle accusait par ailleurs Philippe Vedovini de fraude à l’Assurance maladie et d’attouchements sur certains de ses patients dans le cadre de ses activités d’ostéopathe. Une plainte avait finalement été déposée.