Ce dimanche, le Parc Astérix a ouvert avec trente minutes de retard. Environ 70 salariés ont débrayé. Un geste de protestation après que la direction les a contraints à poser des congés payés.
Il n’était pas nécessaire de se presser pour faire l’ouverture du Parc Astérix, dimanche 9 novembre. Plombé par le débrayage d’environ 70 salariés, le parc a ouvert ses portes avec trente minutes de retard. Une situation qui s’explique par un litige à propos des congés payés des saisonniers.
Ce type de contrat donne droit à des congés payés. Or, nombre de saisonniers préfèrent ne pas les prendre afin de les récupérer sous forme d’argent à la fin du contrat ; une compensation de l’absence de prime de précarité, réservée aux CDD classiques.
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D’après le délégué CFDT du parc, Raphaël Ciesielski, la direction aurait imposé aux saisonniers de poser l’ensemble de leurs congés, c’est-à-dire “entre 12 et 15 jours” a-t-il confié à France 3 Hauts-de-France. Une décision qu’il impute à une fréquentation moindre par rapport aux années précédentes. Le Parc Astérix dément cependant cet argument.
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Une situation vite revenue à la normale
Alors que “la plus grosse période d’activité de l’année” se joue actuellement, selon la responsable de la communication du parc, Manon Lardic, le directeur général adjoint du parc s’est empressé de rencontrer les saisonniers mécontents. “La direction est en train de prendre une décision en leur faveur”, ajoute Manon Lardic.
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Une situation qui “n’était jamais arrivée” souligne le délégué CFDT : “On voit toujours le parc comme un lieu de distraction, mais c’est aussi une entreprise. On est bien conscients que ça a un impact sur les visiteurs, mais les salariés ont le droit de défendre leurs conditions de travail.”

