L’Orkan, drakkar toulousain de 28 mètres, vient d’être mis à l’eau. Fruit d’une aventure humaine menée par plus de 250 bénévoles, il prendra le large au printemps prochain pour rejoindre New York avec, à son bord, une trentaine d’entre eux.
Après près de quatre ans d’efforts, l’Orkan, le drakkar toulousain conçu pour être l’un des plus rapides du monde, a enfin pris l’eau. En ce samedi pluvieux, les bénévoles avaient les yeux qui brillaient. “On ne réalise pas trop, sourit Joanne, qui assure les formations à la navigation des bénévoles. On vient de passer un mois à mille à l’heure sur cette dernière ligne droite. Je pense que je réaliserai vraiment quand on sera en mer. J’ai hâte de naviguer avec tous les visages connus.”

Pour concevoir ce drakkar de 28 mètres et de 18 tonnes, plus de 250 bénévoles, réguliers ou occasionnels, se sont relayés au fil des mois. “C’était une bonne surprise de voir qu’on pouvait réunir autant de monde et qu’ils étaient aussi engagés”, indique Thomas, le capitaine. Seul regret : l’absence d’aides publiques, malgré la dimension fédératrice du projet et la visibilité qu’il offre à la région.”C’est une réussite collective”, insiste Anne-Laure, qui gère toute la partie événementielle. “La prochaine étape, c’est la traversée !”
Les candidatures sont ouvertes
Début 2026, l’Orkan entamera des essais en Bretagne avant de s’élancer pour une traversée transatlantique mi-mai depuis l’Écosse, avec à son bord une trentaine de matelots. Pour le moment, plus de 120 candidatures ont été enregistrées. “Chacun, quel que soit son niveau, peut candidater. Il faudra être disponible une grande partie de l’année 2026″, précise Joanne.

