En réponse aux événements climatiques qui ont touché les exploitations gersoises cette année, les Finances publiques annoncent la mise en œuvre d’un dispositif de dégrèvement collectif de la TFNB 2025.
L’année 2025 a été difficile à vivre pour bon nombre d’agriculteurs gersois. C’est le constat dressé par la Direction départementale des Finances publiques du Gers (DDFiP) dans un communiqué de presse publié ce mercredi 10 décembre.
“Les pertes globales sur les terres arables sont estimées à 50 % pour les céréales (de printemps et d’été) cette année sur une grande zone Sud-Ouest, concernée principalement par les cultures d’été. Cette estimation de perte est ramenée à 25 % sur les zones de cultures autour du bassin de l’Adour/Arros avec une part plus importante de cultures de maïs irrigué. Les pertes sur les autres zones du département sont estimées à 20 %, notamment pour tenir compte de l’impact de la sécheresse sur certaines cultures comme le tournesol”, indiquent les Finances publiques.
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Les pertes globales pour la viticulture s’élèvent à 25 % dans le nord-ouest du département, l’estimation étant relevée à 50 % sur les secteurs impactés par les orages de grêle du 31 août dernier. Une perte de productivité de 25 % à 35 % est estimée pour les prairies situées dans le nord-ouest du Gers et une zone située plus au sud, près des Landes.
Les avis de dégrèvement attendus dans les jours à venir
Enfin, les pertes globales sur l’arboriculture sont de 40 % sur les fruits à coques et à noyaux sur une zone limitée aux communes ou aux parcelles où ces productions sont présentes pour au moins un hectare.
En réponse à ces pertes provoquées par les événements climatiques, la DDFiP informe les exploitants de “la mise en œuvre d’un dispositif de dégrèvement collectif de la taxe foncière sur le non bâti TFNB 2025 sur les parcelles fortement impactées”. Les avis de dégrèvement parviendront aux contribuables dans les jours à venir, “sans démarche de leur part”.