Les Columérins, battus par Provence (10-12) et défaits à domicile pour la deuxième fois d’affilée regrettent leurs imprécisions. Et se projettent, déjà, afin d’évacuer cette contre-performance.
Colomiers Rugby n’a pas su redresser la barre, vendredi soir contre Provence Rugby (10-12). Pour les Haut-Garonnais, c’est un deuxième revers à domicile d’affilée après celui subi contre Vannes (17-22), il y a deux semaines. « Ce qui est ressorti de ce match, c’est qu’on n’a pas appris de nos erreurs, retenait le talonneur Théo Lachaud. On le voit particulièrement en fin de match ; on a plusieurs temps forts sans jamais arriver à conclure… Toutes ces imprécisions en zones de marque étaient trop nombreuses et elles nous coûtent le match. »
L’humeur était maussade chez Luka Plataret aussi, qui concédait : « Ce soir, c’est dur, ça fait mal à la tête… C’est un match qu’on avait coché, on avait à cœur de confirmer la victoire à Béziers (22-43) mais on n’a pas été au niveau à 100 %. On n’a pas mis, chacun, ce qu’on avait pour pouvoir gagner. » Il faut dire que le plan de jeu aixois était le bon, avec cette pression par le jeu au pied, cette grosse défense et cette conquête qui portait bien son nom. « On est tombé sur une équipe d’Aix très solide, costaud sur les fondamentaux, le jeu d’avants en général, et la gestion, poursuivait le troisième ligne entré en jeu. Et on n’a pas su sortir de ce piège. »
« Évacuons tout ça au plus vite »
Pour expliquer ces imprécisions dans les moments clés, l’entraîneur principal Florian Nicot mentionnait « la gestion des émotions » : « On s’affole un peu, on panique alors qu’on doit rester, à 2 points d’écart, dans la maîtrise de nos systèmes. Et je prends aussi la responsabilité de cet échec. Si on commet deux fois les mêmes erreurs, c’est tout un groupe et tout un staff qui doit se reprendre rapidement. Il n’y a pas le feu au lac mais il faut relancer la machine pour vendredi prochain. » Les Columérins enchaînent en effet avec une autre réception, celle de Nevers. L’ancien de la maison, Luka Plataret, se projetait déjà : « Évacuons tout ça au plus vite, sortons ce match de notre tête. C’est un deuxième échec à Bendichou devant notre public, c’est ce qui est le plus dur, qui plus est contre des équipes jouant le top 6. Mais il faut rebondir, comme on l’a fait la semaine dernière. Contre Nevers, la victoire est impérative. » Le message est lancé.