Encore ultra-dominateur sur ce Tour de France 2025, Tadej Pogacar a une fois de plus réveillé le débat autour du dopage. Un ancien membre du peloton et ancien manager d’équipe a déploré une inaction du milieu à ce sujet.
Le temps des doutes. Le Tour de France touche à sa fin avec encore 3 étapes pour le peloton, mais ce n’est pas le cas des soupçons de dopage qui entourent les coureurs, et notamment un : Tadej Pogacar. Encore en très grande forme, le Slovène à 4’26” d’avance sur son dauphin, Jonas Vingegaard, et impressionne sur cette 112e édition, avec des temps d’ascension record et déjà 4 victoires d’étape. Sauf que ces performances hors du commun ont relancé le débat autour du dopage dans le peloton, sujet récurent dans le monde du cyclisme.
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Interrogé à ce sujet par nos confrères du Parisien, l’ancien coureur et manager de l’équipe Cofidis (2005-2012), Eric Boyer n’a pas fait dans la dentelle. Pour lui, le constat est simple : “Il y a une espèce de lâcheté générale sur le dopage. Tous les dirigeants d’équipes se taisent. Tous les managers.” Le Français déplore notamment l’attitude des coureurs et dirigeants d’équipe, qui “prennent des claques dans la gueule tous les jours et ne se révoltent pas” Mis à part, Jean-René Bernaudeau (manager de TotalEnergies), pour lui, “le reste, ça pleure en cachette au pied des bus.”
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Selon lui, ses doutes autour des performances de Tadej Pogacar, et plus largement de l’équipe UAE Emirates, sont partagés par d’autres personnalités au sein du peloton. Il parle d’un sentiment “de doute” qui dure depuis 20 ans désormais dans le monde du vélo, sans grand chamboulement ou prise de parole. Et participe à alimenter le doute du grand public : “Lorsqu’un coureur domine autant que des dopés le dominaient à l’époque, on fait un parallèle. Et ça rend les choses mal faites. On ne sait pas trop quoi penser. “