November 5, 2025

L’entreprise se trompe et lui verse 74 000 €, l’employé disparaît des radars pour garder sa prime

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Son entreprise se trompe et lui envoie une prime de plus de 70 000 euros au lieu de 500 euros. Le salarié prétend être en droit de garder la somme et a préféré disparaître pour s’éviter des représailles.

À Khanty-Mansiysk, en Sibérie occidentale, un employé d’usine pensait toucher une simple prime… avant de découvrir sur son compte une somme à faire tourner la tête.

Vladimir Rychagov, chef de service dans une entreprise locale, s’attendait à percevoir environ 500 euros de gratification. Mais au lieu de cela, il a vu apparaître pas moins de 7 millions de roubles, soit environ 74 000 euros.

Un droit de garder l’argent ?

La surprise a été de courte durée. Quelques heures plus tard, le service comptable l’a contacté en urgence pour lui annoncer qu’il s’agissait d’une erreur de virement. Cette somme, selon leurs dires, devait en réalité être répartie entre 34 employés d’une autre filiale du groupe, relate The Sun.

Invité à restituer l’argent, Vladimir Rychagov a tenté un compromis : conserver la prime en échange d’une réduction de 20 % de son salaire. Une proposition rejetée par la direction.

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En cherchant sur Internet, l’homme découvre qu’en cas d’erreur technique, la loi russe pourrait, selon lui, lui permettre de conserver la somme. Il affirme donc avoir agi en toute bonne foi : “J’ai appris qu’il s’agissait d’une erreur technique et j’ai donc conclu que j’avais le droit de garder l’argent”, a-t-il expliqué au média local M24.

“Je la mérite”

Craignant des représailles, le salarié affirme avoir changé de numéro, acheté une moto et déménagé. Il assure que son entreprise l’aurait menacé pour récupérer les fonds. Celle-ci a finalement déposé plainte.

Faute de preuves, l’accusation de fraude a été rejetée, mais le tribunal de première instance a tout de même donné raison à l’employeur. Refusant de céder, Vladimir Rychagov a fait appel. Le dossier est désormais entre les mains de la Cour suprême de Russie, qui devra décider s’il doit restituer les 74 000 euros. En cas de condamnation, il risque jusqu’à dix ans de prison.

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“J’ai travaillé dur et l’entreprise se porte bien. Cette prime, je la mérite”, défend encore l’intéressé.

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