Face aux repas familiaux vécus comme un fardeau, certains choisissent désormais de célébrer Noël entre amis.
Considéré comme le rendez-vous familial par excellence, Noël ne fait plus l’unanimité. Pour certains, le dîner imposé, les discussions évitant soigneusement les sujets qui fâchent et la pression de la “bonne ambiance” finissent par gâcher la fête.
“Ce n’est pas la première fois que je fais Noël sans ma famille”, raconte Élodie Petit, rédactrice en chef adjointe du magazine Elle. Après des tensions familiales, elle a fait un autre choix : “Cette année je fête Noël avec des amis qui sont seuls.” Un programme simple, sans cadeaux, autour d’un dîner et d’un jeu, qu’elle revendique sans regret.
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Même logique chez Mathilde, qui témoigne dans Le Temps. “Après des années de souffrance, j’ai décidé d’arrêter les Noël en famille et de les fêter exclusivement entre amis”, explique-t-elle à nos confrères. Elle perpétue encore ce modèle en 2025, convaincue qu’il lui a rendu les fêtes plus légères.
Des pratiques variées
Cette évolution reflète des mutations sociales plus profondes. “La multiplicité des modèles familiaux (familles monoparentales, recomposées, homoparentales, etc.) et l’augmentation du nombre de célibataires font évoluer les traditions. Il n’y a plus un schéma unique pour profiter des fêtes de fin d’année, mais plusieurs pratiques moins conformistes”, observe Christine Castelain Meunier, sociologue au CNRS, dans Le Dauphiné libéré.
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Selon un sondage Ipsos-BVA publié en décembre 2024, 9 % des Français passent Noël entre amis, sans leur entourage familial. La majorité continue malgré tout de célébrer les fêtes en famille proche (62 %) ou élargie (38 %).

