Une agence spécialisée, qui facilite la sous-location d’appartements pour les étudiants absents, débarque à Toulouse. Elle assure l’accord des propriétaires et permet d’éviter le double loyer.
“Après avoir eu beaucoup de mal à trouver un logement, être obligé de le quitter six mois plus tard pour un stage ou un échange universitaire est une situation vraiment difficile”, tranche Guillaume Peters, fondateur de Swwitch. Cette agence organise la sous-location d’appartements étudiants. Si ces derniers doivent quitter leur appart pour une période déterminée, l’agence leur permet de le conserver, sans avoir à payer un double loyer.
La marche à suivre est plutôt simple. “L’étudiant remplit un formulaire sur notre site en indiquant son adresse, les dates où il doit partir, puis il est recontacté par un membre de l’équipe.” Swwitch s’occupe de proposer la solution au propriétaire du logement. “En voyant qu’on est une agence spécialisée, qu’on a la carte de gestion immobilière, ça les rassure : 80 % des propriétaires acceptent la sous-location”, indique le fondateur.
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Puis l’agence gère tout le processus : shooting photo, mise en ligne de l’annonce, gestion des candidatures, accueil des sous-locataires, états des lieux, gestion des paiements, etc. L’étudiant absent reçoit chaque mois le remboursement intégral de son loyer. La société assure que sa marge est “exclusivement prélevée du côté du sous-locataire”, sans commission pour l’étudiant.
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Bien que la sous-location soit encore mal comprise en France, elle est légale sous réserve d’obtenir l’autorisation écrite du propriétaire, précise Guillaume Peters. Swwitch se positionne précisément pour éviter “la pratique sauvage et illégale”. “Certains le font sans demander d’accord, mais c’est extrêmement dangereux : si le propriétaire s’en rend compte, il peut mettre fin au bail du jour au lendemain”, alerte Guillaume Peters
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Le service a d’abord été lancé à Lyon, et face au succès, s’est étendu à Paris, Lille, Marseille, Toulouse… Pour l’heure, une trentaine d’appartements sont gérés dans la Ville rose. Pour atteindre son objectif de 100 à 150 logements gérés d’ici la fin de l’année, Swwitch noue des partenariats avec des établissements locaux tels que la Toulouse School of Management.