September 28, 2025

"Avant, c’était un désert médical ici" : logements neufs et maison de santé inaugurés dans le quartier de la Reynerie à Toulouse

l’essentiel
Samedi 27 septembre 2025, la métropole de Toulouse a inauguré deux nouveaux équipements dans le quartier de la Reynerie : la Maison ouverte de Santé et la résidence Germaine Peyroles.

Ce samedi 27 septembre 2025, élus, acteurs du social, de la santé et riverains se sont rassemblés au 14 rue Germaine-Peyroles, à la Reynerie, à Toulouse, pour inaugurer un double projet. Ce terrain longtemps en friche, autrefois occupé par des locaux associatifs vétustes, fait aujourd’hui place à un projet d’envergure : une Maison de santé flambant neuve, avec une pharmacie au rez-de-chaussée, réunit médecins, kinésithérapeutes, orthophonistes et autres professionnels. “Ce nouvel équipement de santé de proximité vient répondre au défi de la raréfaction des professionnels et faciliter l’accès aux soins pour les habitants” précise Toulouse Métropole Habitat (TMH), porteur du projet.

Juste à côté, la résidence Germaine-Peyroles propose 44 logements sociaux, du T2 au T4, répartis sur deux bâtiments de quatre à cinq étages. Au rez-de-chaussée, 813 m² sont consacrés à des commerces et services de proximité, avec 33 places de stationnement. Toulouse Métropole et ses partenaires affirment vouloir “améliorer le cadre de vie des habitants et renforcer la mixité sociale dans les quartiers populaires”, selon les mots de Bertrand Serp, conseiller municipal délégué au logement et président de TMH.

Les habitants livrent leurs ressentis

Une femme, absorbée par les discours, souligne : “c’est un super projet. Avant, c’était un désert médical ici.” “Les projets, c’est très bien”, lance un homme qui observe le discours de loin. Mais il tempère aussitôt : “je pense qu’avant d’inaugurer de nouveaux immeubles, il faudrait s’occuper de ceux qui sont déjà là. Regardez le quartier : il tombe en ruine”. Tandis que les façades neuves brillent sous le soleil de septembre, les voix des anciens résonnent en écho. Elles rappellent que la transformation d’un quartier passe aussi par la vie qui l’anime.

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