La championne française traverse une période compliquée. Toujours en convalescence après une intervention chirurgicale, la Rémoise admet que la récupération sera “douloureuse”.
Opérée de la cheville début octobre, la championne du Tour de France Femmes n’a toujours pas remis un pied sur les pédales. Pauline Ferrand-Prévot prolonge sa convalescence.
L’intervention, censée l’éloigner du vélo pour trois semaines, s’est révélée plus lourde que prévu. Trois semaines plus tard, la Rémoise de 32 ans confiait sur Instagram qu’elle ne pouvait toujours pas s’exercer et qu’elle devait patienter “encore trois semaines” avant d’espérer remonter en selle.
“Trois semaines après l’opération, et toujours en pleine période de repos, a-t-elle écrit. La vérité, c’est que je profite de chaque instant au maximum, car j’ai la chance de visiter des endroits exceptionnels. Mais j’ai encore des problèmes avec ma cheville qui n’est pas complètement guérie.”
Le retour retardé
La publication était accompagnée d’une photo de sa cheville marquée par une large cicatrice, témoin d’une saison usante. Tombée dès mars lors des Strade Bianche, la coureuse avait poursuivi malgré la douleur, enchaînant les victoires à Paris-Roubaix et sur le Tour de France Femmes. Avant de se résoudre à passer sur la table d’opération après les Mondiaux sur route.
La multiple championne du monde a logiquement mis fin à sa saison. Elle ne prendra pas part à la saison de cyclocross cet hiver, comme elle l’a confirmé sur les réseaux.
Physiquement amoindrie, la Française ne cache pas sa fatigue : “Je suis très fatiguée et il y a des jours où je me sens faible et malade”, a-t-elle admis. Le chirurgien lui a recommandé de la patience : “encore trois semaines pour que tout rentre dans l’ordre”.
Déjà tournée vers 2026
Si la reprise s’annonce tardive, Pauline Ferrand-Prévot garde la tête froide. “Mentalement, je vais très bien”, assure-t-elle, soulignant le réconfort apporté par ses proches, dont son compagnon Dylan van Baarle.
L’objectif est clair : revenir pleinement rétablie pour 2026, année où elle compte défendre son maillot jaune sur le Tour de France Femmes et briller de nouveau sur les Classiques printanières. Les Mondiaux sur route restent une priorité à moyen terme, avec une préférence affichée pour l’édition 2027, organisée en France.
Mais avant cela, place à la guérison. “La convalescence va être douloureuse”, concède-t-elle avec lucidité. La championne sait pourtant mieux que quiconque que la patience, finit souvent par payer pour se remettre en selle.

