Le marché aux bovins rouvre ses portes le mardi 4 novembre 2025 avec une première vente de gros bovins et broutards. Les transactions se poursuivront les 10, 17 et 18 novembre, sous contrôle vétérinaire obligatoire.
Le marché aux bovins de Rabastens-de-Bigorre annonce sa réouverture officielle le mardi 4 novembre 2025 à 11 h (gros bovins et broutards). Cette reprise marque un moment important pour les éleveurs locaux et les acheteurs, qui pourront de nouveau participer aux ventes dans le respect des réglementations sanitaires.
Les ventes suivantes se tiendront le lundi 10 novembre à 11 h (gros bovins et broutards), le lundi 17 novembre à 10 h pour la foire aux bovins maigres, et le mardi 18 novembre à 11 h pour une session dédiée aux broutards.
Les organisateurs rappellent que l’inscription des animaux est obligatoire avant le lundi à 12 h précédant chaque vente. Le déchargement des animaux devra impérativement être effectué entre 7 h 30 et 9 h 30, afin de permettre leur contrôle par le vétérinaire officiel du marché. Ce contrôle sanitaire, préalable à toute transaction, vise à garantir la bonne santé des animaux et à prévenir la propagation de la DNC (dermatite nodulaire contagieuse).
Reprise des exportations
Le ministère de l’Agriculture a annoncé jeudi la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées-Orientales et dans le Jura.
La suspension des exportations sur l’ensemble du territoire avait suscité une levée de boucliers du syndicat dominant, la FNSEA, jusqu’ici principal soutien de la stratégie d’éradication de la maladie mise en place par l’État.
Le ministère avait mis en avant des mouvements “illicites” d’animaux probablement à l’origine de la diffusion de la maladie hors de la Savoie et la Haute-Savoie, où la maladie est apparue pour la première fois en juin et a depuis été maîtrisée, avec la levée des restrictions mi-octobre.
Le marché des bovins était déjà tendu : la baisse du cheptel français, premier producteur européen, ces dernières années a entraîné une raréfaction des animaux qui soutenait les prix depuis des mois.
Le surplus après quinze jours de blocage pourrait donc avoir un impact limité, vu la forte demande, notamment de l’Italie, l’Espagne ayant aussi suspendu les échanges à cause de la dermatose.