October 29, 2025

Rugby : après Marmande, les Valenciens doivent retenir la leçon

l’essentiel
Les deux équipes de l’Avenir valencien sont revenues bredouilles de leur déplacement à Marmande. Les entraîneurs Romain Senat et Nicolas Crubilé analysent les revers révélateurs des progrès encore à accomplir.

Samedi, triste soirée pour les deux équipes de l’Avenir valencien qui se sont déplacées à Marmande. De tout temps, et cela se répète chaque année, il a toujours été compliqué de gagner dans la capitale de la tomate.

On craignait que le mauvais temps et l’état du terrain perturbent les « ciel et blanc », mais ce n’est pas là qu’il faut aller chercher la cause des deux défaites.

Les deux managers se confient, à commencer par Romain Senat pour les espoirs : « Nous sommes retombés dans nos travers, surtout en première période. Nous avons manqué trop de plaquages et nous ne sommes pas sortis de notre camp assez vite pour pouvoir rivaliser. La seconde période a été plus équilibrée, nous avons été dans l’avancée, avec une défense plus agressive et efficace. Nous n’avons pas marqué sur un temps fort en début de seconde période, par manque de patience, ce qui ne nous a pas permis de recoller au score. Le score est un peu lourd, mais il reflète tout le travail que nous avons encore à faire. Nous avons un groupe disparate en termes de qualité rugbystique et d’envie. Si tous nos joueurs prennent conscience du niveau auquel ils ont le privilège et l’honneur de jouer, du club qu’ils représentent, nous aurons une fin de saison plus agréable, avec l’objectif de la qualification en ligne de mire. Nous allons nous remettre fort au travail dès le 4 novembre. »

« Nous aurions pu faire basculer le match en notre faveur »

Du côté de l’équipe première, les causes de la défaite sont tout autres. L’an dernier, c’est un résultat nul que les Tarn-et-Garonnais avaient ramené.

Cette année, à la soixante-dixième minute, c’était encore le cas (13 à 13), mais à la soixante-dix-huitième minute, les locaux ont ruiné les espoirs valenciens. Score final : 20 à 13. Nicolas Crubilé s’explique : « Je pense qu’il y avait la place, avec le même scénario, la même stratégie et les mêmes hommes sur le terrain, de faire un meilleur résultat. Nous aurions pu faire basculer le match en notre faveur sur quatre situations que nous n’avons pas bien maîtrisées : un en-avant sur un pick and go en première mi-temps, qui ne nous a pas permis de marquer ; un plaquage à retardement, qui ne s’imposait pas et qui a amené la pénaltouche nous coûtant l’essai de pénalité, ainsi qu’un carton rouge ; deux touches égarées coup sur coup et une mauvaise couverture du troisième rideau, qui ne nous ont pas permis de réinvestir le camp adverse en milieu de seconde mi-temps. Le match ne s’est pas joué sur la possession, parce que nous avons très bien défendu, mais sur l’occupation et l’efficacité. »

« Nous devons être disciplinés à l’extérieur »

« Même en menant 10 à 3, en jouant 65 % de la seconde mi-temps dans notre propre partie de terrain, nous nous sommes trop exposés. Nous avons été généreux, mais parfois au détriment de la cohérence. Nous allons continuer à travailler pour mieux construire nos rencontres car il nous reste six matches à jouer avant la trêve, dont quatre déplacements. Pour gagner à l’extérieur, nous le savons très bien, nous devons être disciplinés et maîtriser les « momentums », comme sur un match de phase finale. C’est ce niveau d’exigence que nous devons nous imposer à nous-mêmes. »

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