Ce vendredi matin, juste avant la mise en place à Ernest-Wallon avant de prendre la direction de Glasgow en début d’après-midi, le talonneur et capitaine stadiste a évoqué le choc face aux Warriors, à l’occasion de la 2e journée de Champions Cup, ce samedi 13 décembre (21 heures).
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce déplacement ?
On a bien préparé ce match. Les conditions, on sait à quoi s’attendre aussi. On est prévenus, on n’a pas trop d’excuses à trouver ni à chercher. On va arriver avec le meilleur état d’esprit et j’espère le plus de motivation et d’excitation au moment du match.
Vous avez joué dimanche dernier, la semaine a été courte. S’entraîne-t-on moins ?
Oui. On va dire qu’il y a une matinée de moins. Après, on a l’habitude aussi avec le Top 14, c’est exactement pareil. Ce sont des semaines qui sont un peu plus courtes, mais plus intenses sur la journée peut-être. Un peu plus d’analyse sur les vidéos au moment des récupérations. Il n’y a rien de fou à dire là-dessus, mais ce sont des semaines qui sont similaires à celles qu’on a l’habitude d’avoir.
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Que pouvez-vous dire de Glasgow ?
Je pense que tout le monde a déjà vu son premier match. On connaît un peu son début de saison. C’est une équipe qui est franchement très costaud, que ce soit sur la mêlée, les ballons portés. En plus, ils savent très bien se servir de la structure du synthétique parce qu’ils font de supers mauls dessus. Les lignes arrières, c’est pareil, ça va très vite. On connaît la qualité de tous les joueurs qu’il y a en face. Il y a beaucoup d’Écossais de l’équipe nationale. Comme je l’ai dit, on est prévenus de là où on va. À nous d’arriver avec le meilleur état d’esprit, de la motivation et de l’excitation sur le match.
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Quels ont été les axes d’amélioration à travailler après le succès face aux Sharks ?
On en a parlé entre nous, c’est la continuité du jeu une fois qu’on breake et qu’on essaye de faire la passe en trop. Ce sont des points qu’on a essayé de travailler pendant la semaine et j’espère que ce week-end ce sera bon.
Pensez-vous que ce match est une première bascule ?
On connaît maintenant cette compétition presque par cœur parce que, le moindre point est important à la fin pour faire les comptes. Donc évidemment, ça va être un très gros match et on va aller se mesurer une très grosse équipe. Il faut qu’on arrive avec beaucoup d’humilité parce qu’en face, c’est très costaud. Mais il faut aussi qu’on s’engage et qu’on se fasse plaisir sur le moment du match pour essayer de faire le meilleur match possible et récolter le plus de points à la fin. Donc quoi qu’il arrive, la compétition continue. Mais en tout cas, nous, on y va pour essayer d’avoir le plus de points possible.
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Comment jugez-vous votre poule ?
J’ai l’impression que chaque année, les poules sont quand même solides. On verra bien. On va se concentrer pour l’instant sur Glasgow, avant de penser aux Saracens. Et puis après, on sait qu’on a Sale aussi en réception. Je pense que les trois matchs à venir vont être très solides sur la Coupe d’Europe. En tout cas, le premier qui arrive, c’est vraiment un très bon match pour nous et pour l’équipe.
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Le fait de jouer sur un terrain synthétique est-il difficile à appréhender ?
On a la chance d’avoir deux synthétiques ici, à Ernest-Wallon, pour pouvoir aussi s’adapter un peu. Il y en a au Racing, à Lyon, au Stade Français, donc on a l’habitude aussi d’y jouer. C’est une structure qui est différente, mais il n’y a pas trop d’excuses à chercher là-dessus.