Avant le match face à Rennes, mercredi 29 octobre, le gardien du Toulouse FC, Guillaume Restes s’est livré sur son début de saison et sur ses ambitions personnelles.
Guillaume, peut-on dire que vous avez les gants en feu depuis le début de saison ?
Non, pas en feu (sourire). On essaie d’être le plus performant possible. Il y a des matchs qui se passent bien et des matchs qui se passent un peu moins bien. Chaque semaine, on essaie de corriger, de continuer à bien s’entraîner. Voilà, être performant le week-end. Les deux derniers matchs se sont plutôt bien passés, même si le dernier résultat n’a pas été positif. Donc, il faut rester dans cette lignée, essayer d’enchaîner les performances positives. En feu, non, mais positif, peut-être un peu.
À titre personnel, est-ce que vous avez l’impression d’avoir retrouvé votre meilleur niveau ?
Non, je n’ai rien retrouvé du tout. On essaie, comme je l’ai dit, d’être performant. L’année dernière, comme vous le savez, il y a eu une saison qui a été un peu plus compliquée. Mais voilà, on fait toujours la même chose. L’entraînement, on fait toujours pareil. Il n’y a rien qui a changé. On essaye d’être dans le détail encore plus. Avec mon coach de gardien, Eric (Allibert) et son adjoint, on a un bon groupe de gardiens. Donc on travaille bien, on se pousse tous vers le haut. Maintenant, il n’y a rien qui a changé. On continue d’être dans la même lignée et on va essayer d’être encore plus performant possible.
Cet été, par rapport à l’été 2024, vous avez pu couper peut-être entre les deux intersaisons, c’est peut-être ce qui vous avait aussi manqué l’année dernière, non ?
Non, pas forcément. J’ai eu le même nombre de semaines de vacances. Avant les JO, j’en avais eu trois. Cette année j’en ai eu trois aussi. Oui, peut-être que je suis parti un peu plus en vacances. J’ai fait un peu plus de destinations. Mais non, il n’y a pas eu plus de jours que l’été précédent.
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Le coach alterne deux schémas avec des défenses à 4 et parfois à 3, est-ce que ça change quelque chose pour vous ?
Non, ça ne change rien. J’ai l’habitude de jouer à quatre en équipe de France, à cinq aussi. Donc, non, on s’adapte. Le placement n’est pas forcément pareil, mais défensivement, ça ne change rien pour moi.
On sait que là, vous êtes au coude à coude avec Rennes, du coup, au classement, est-ce que vous abordez ce match comme un match charnière, un tournant de la saison ?
C’est important. On a une semaine à trois matchs. C’est la première de la saison. On sait qu’à la fin de cette semaine, on va avoir des indications pour la suite. Si on gagne demain, si on gagne aussi dimanche… On sait que l’équipe de Rennes, c’est une équipe très compétitive avec de très gros joueurs qui traversent une période assez compliquée. Mais oui, c’est une semaine importante et je pense que le match de demain pourra nous pousser vers le haut s’il est positif.
Pour revenir un peu sur le match de Monaco, vous réalisez notamment deux parades réflexes sur des tirs à bout portants. C’est quelque chose que vous travaillez ou au contraire c’est quelque chose d’innée ?
On travaille ça toutes les semaines, donc quand ça arrive et qu’on arrive à réitérer les performances qu’on fait à l’entraînement, au match, c’est ça qu’on souhaite. Donc on est content. Maintenant, on n’a pas gagné contre Monaco. Donc oui, il y a eu des arrêts, mais il n’y en a pas eu assez pour repartir avec au minimum un point ou les trois points.
Justement, ce but à Monaco, vous hésitez à sortir, les défenseurs sont un peu passifs… Comment vous l’avez analysé ?
On a analysé avec le coach des gardiens bien évidemment. Il y a un positionnement à régler, des prises de risques aussi à prendre, de sortir ou pas. C’est ce sur quoi on travaille chaque jour, chaque semaine à l’entraînement avec mon coach et son staff pour essayer d’annuler ces situations de but. Il faut continuer à travailler comme ça pour pouvoir le faire demain.