Pas favori de la course mais intelligent et sans complexe, , ce vendredi 26 septembre à Kigali, le Ruthénois a apporté une quatrième médaille à la délégation française.
Après son escapade en compagnie de cinq autres “lève-tôt” à la poursuite du duo de tête (l’impressionnant Américain Beckham Drake et le Bulgare Nicolas Van der Merwe), Johan Blanc a disparu des radars.
On l’a vu récupérer et même rester “tranquillement” au fond d’un peloton qui devenait très excité pendant que Théophile Vassal prenait l‘air à l’avant. Et puis, pas usé du tout par la multiplication des deux ascensions, il est revenu dans le jeu. Au bon moment, là où on l’attendait…
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On s’est mis alors à beaucoup regretter la santé éclatante du Britannique Harry Hudson parti chercher fortune, gloire et surtout arc-en-ciel en tentant l’impossible à… trente-cinq kilomètres de l’arrivée. Un sacré solo qui prive le Ruthénois que l’on a vu cette saison briller sous les couleurs du Stade Toulousain Académy (il passe à la Conti Groupama-FDJ l’an prochain) du plus beau des titres.
“D’un point de vue tactique, je ne peux pas faire beaucoup mieux !”
Toujours aussi vigilant et inspiré l’Aveyronnais a sollicité son équipier saumurois Soan Ruesche. Grâce à son travail, les Bleus ont provoqué la sélection et Blanc a été le seul à pourvoir tenir la roue de Benjamin Noval (le fils de… Benjamin Noval ancien cow-boy d’Armstrong à l’US Postal) à la poursuite de l’Anglais.
L’Espagnol est tombé, laissant son compagnon filer seul jusqu’au retour du Polonais Jan Jackowiak (sans doute le plus fort du jour). Le Français au mental à tenu sur les pavés de Kimihurura avant de s’offrir son redoutable adversaire au sprint !
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“Après le relais mixte et les U23, on se sent vraiment dans une bonne dynamique” déclare le vice-champion du monde dans un grand sourire, et avec cette motivation, ça va continuer jusqu’à dimanche…
Malade depuis trois jours, il a voulu anticiper. “Je ne me sentais pas trop bien alors j’ai voulu me projeter vers l’avant très vite, un peu trop peut-être mais du coup j’ai pu lisser tous mes efforts, d’un point de vue tactique je ne peux pas faire beaucoup mieux. Je ne connaissais pas trop l’Anglais, je le voyais dans le dernier mur mais j’ai eu des crampes. Je suis heureux en tout cas, faire ça dans ce décor exceptionnel…”