Victorieux du choc face à Toulon lors de la 8e journée du Top 14, ce dimanche 26 octobre au Stadium (59-24), le Stade Toulousain doit désormais basculer vers la périlleuse réception du Stade Français qui partage avec lui la place de leader, samedi 1er novembre à Ernest-Wallon (21 heures). Ce sera sans de nombreux internationaux français préservés par le XV de France. “On va se resserrer”, indique Laurent Thuéry, l’entraîneur de la défense stadiste.
Quel bilan faites-vous de ce succès face à Toulon ?
On a vu des approximations, mais aussi de belles choses avec pas mal d’essais marqués (8, NDLR). Les cinq points sont vraiment très positifs ce soir. Après, a contrario, on a encore un petit peu de déchets. Je pense notamment à un ou deux essais qu’on encaisse qui sont évitables. Mais globalement, c’est bien sûr positif. Après, on est forcément conscients que Toulon avait mis des joueurs au repos donc on est aussi lucides sur ça. Mais forcément, comptablement, c’est très positif.
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Vous avez pris 20 points sur 20 possibles à domicile avant de recevoir le Stade Français au bout d’une semaine particulière avec beaucoup d’allers vers Marcoussis et peu de retours… Quel va être le mot d’ordre ?
On va construire la semaine en se resserrant avec les forces en présence. Nos saisons passées se sont construites dans le caractère dans ces moments-là. On a vu le match du Stade Français samedi et sincèrement, le 35-0 à un moment donné était très impressionnant. On va perdre des joueurs, certains vont faire des allers-retours et on va compter sur nos forces de la semaine, se resserrer et bien préparer ce match puisqu’on n’a que six jours de préparation. On sait qu’il sera très important pour l’avenir du championnat.
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Vous disiez que Toulon avait fait tourner. À quoi vous attendez-vous avant les vacances face à une équipe peu impactée par les internationaux ?
Ils vont venir très costauds, c’est certain. Écoutez, c’est bien, à nous de répondre présents dans notre stade et face à nos supporters en affichant un beau visage.
Cette saison, les victoires à l’extérieur ainsi que les bonus défensifs sont assez rares. Est-ce que cela met une pression particulière sur les réceptions ?
Oui, forcément, parce que personne ou peu d’équipes vont chercher ce joker à l’extérieur qui te donne un petit peu d’air, de confiance aussi pour essayer d’accrocher le haut du tableau. On voit que c’est quand même très serré entre la 10, 11e place, et les premiers. Il y a plein de premiers, plein de deuxièmes, plein de troisièmes. C’est très serré, très ouvert et forcément, dans cette physionomie-là de classement, chaque point est très important. Donc oui, ça met forcément de la pression sur les équipes qui reçoivent. Et comme on l’avait dit aussi, l’équipe qui reçoit et qui sera capable d’aller faire un coup à l’extérieur prendra une belle option pour la tête du classement. C’est un championnat très ouvert et chaque match devient très important. À nous de faire le nécessaire pour prendre des points.
À quoi attribuez-vous le fait que ce soit si difficile cette saison de faire un résultat à l’extérieur ?
Ce qui est sûr, c’est qu’on voit que les équipes à la maison, avec leur public, affichent un appétit très important je dirais, et arrivent à renverser des situations. On l’a vu à nos dépens il y a quelques semaines (à Bayonne et Pau, NDLR). Et après, à l’extérieur c’est dur d’avoir la consistance, la densité physique, la discipline aussi, et le jeu pour aller gagner. Je pense que tout le monde progresse, ça travaille bien partout aussi, donc c’est un début de championnat très serré. C’est top pour notre Top 14 et tous les gens qui le suivent.
Qu’avez-vous pensé de vos internationaux ?
Ils ont été bons. On a aussi vu le retour des Argentins qu’on n’avait pas vus depuis quelque temps. Ils sont en forme internationale, tant mieux pour leurs sélections respectives et on est ravis de les avoir aussi à ce niveau-là pour la suite de la saison.