Ce dimanche 26 octobre, le Stade Toulousain a étrillé le RC Toulon à l’occasion de la 8e journée de Top 14 (59-24). De quoi faire naître beaucoup d’amertume chez le manager varois.
Que retenir d’une telle soirée ?
Que le Stade Toulouse est une grande équipe, ça, on le savait, mais… Non, ce qui me dérange, il n’y a rien à dire bien sûr sur leur victoire, ce qui me dérange, c’est qu’il me semble, sur les 25 premières minutes, qu’on est là, on les breake trois fois. Mais on ne marque pas, donc c’est difficile parce qu’en plus on prend cet essai encore après le break et ça, ça fait mal. Pendant 25 minutes, je n’ai pas les chiffres mais il me semble qu’on a la possession. Et on savait que contre cette équipe, il fallait avoir la possession et ensuite on l’a perdue. Et ils nous ont mis à la faute plusieurs fois, ils ont été très bons sur leurs ballons portés, ils nous ont fait mal, quoi. Ça, c’est pour la première mi-temps.
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Et pour la seconde ?
On s’était dit qu’on allait essayer de la gagner. Après, quand tu joues à 14… Bon, eux aussi ont joué à 14 à un moment donné, mais je crois qu’on a joué 30 minutes en infériorité. Donc ça fait beaucoup. Mais si on a pris des cartons, c’est qu’ils nous ont mis aussi à la faute, qu’ils nous ont mis beaucoup de rythme.
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Comment expliquez-vous ce manque de maîtrise et de discipline ? Est-ce technique, est-ce que ça allait trop vite ?
Oui, ça va vite, ça c’est sûr. Ça va vite, surtout comme je vous l’ai dit à 14, c’est assez dur. Après, je parlais de possession. Pour avoir la possession, il faut avoir un peu de courage. Par moments, on a manqué de courage, vous voyez. Parce que si tu leur rends tous les ballons, un peu trop facilement, et que tu n’oses pas faire les choses… Pour moi, au-delà du score qui est lourd, mais on va dire que c’est le tarif maison ici depuis le début de la saison, ce qui me dérange, c’est qu’on n’ait pas assez répété des choses qu’on voulait mettre en place. On savait que ça allait être difficile, on savait qu’il fallait avoir beaucoup de courage, on savait qu’il fallait faire beaucoup d’efforts pour essayer de créer des conditions pour faire un exploit. Mais voilà, pour créer des conditions il fallait faire beaucoup plus.