Trois jours après le double meurtre d’un éleveur de chevaux et de sa fille de 25 ans dans le Tarn, la Procureure d’Albi vient de préciser les raisons qui ont poussé André Arnal, 56 ans, à commettre l’irréparable. Il était conflit avec les victimes au sujet d’un terrain… et la justice venait de trancher en sa défaveur.
Le drame survenu dimanche 27 juillet à Labastide-Gabausse a bouleversé le Tarn. Ce mercredi matin, le parquet d’Albi a apporté des précisions attendues sur les circonstances de ce double meurtre suivi d’un suicide.
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Âgé de 56 ans, André Arnal, un habitant discret du village, a abattu ses deux voisins, âgés de 65 et 25 ans, avant de mettre fin à ses jours. C’est lui-même qui a contacté les gendarmes peu après les faits, en milieu de journée.
Il avoue le meurtre avant de se suicider
Les gendarmes se sont alors rendus à son domicile, où il vivait seul entouré de ses chats. “Un périmètre de sécurité était mis en place. L’intervention des PSIG du département et de l’antenne toulousaine du GIGN permettait de découvrir le mis en cause décédé”, indique la procureure d’Albi, Stéphanie Bazart dans un communiqué. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches d’Albi, en co-saisine avec la section de recherches de Toulouse.
Dans son communiqué, le Parquet confirme l’existence d’un différend foncier, comme l’avait indiqué La Dépêche du Midi. “Les investigations ont mis en évidence un conflit existant entre les victimes et le mis en cause au sujet d’un terrain appartenant à ce dernier et loué par les victimes”, indique le parquet.
Ce conflit avait d’ailleurs fait l’objet d’une “décision de justice récente” confirmant le droit des victimes à exploiter cette parcelle. Une situation qui a été mal vécue par André Arnal, qui s’opposait à leur présence sur le terrain. De quoi nourrir une tension croissante, jusqu’au passage à l’acte.
Toujours selon le parquet, le quinquagénaire n’avait jamais eu affaire à la justice auparavant.