Si les Violets ont le vent en poupe en ce moment (8es au classement), ils le doivent en grande partie à leur animation dans les couloirs, clef de voûte du 3-4-3, avec Dönnum et Methalie. Zoom avant de se déplacer, samedi 25 octobre (19h), à Monaco dans le cadre de la 9e journée de L1.
Un but et une passe face à Nantes le 27 septembre avant la trêve internationale ; bis repetita devant Metz dimanche dernier pour la reprise. Deux dernières journées à domicile, doublement déterminant à chaque fois !
“Pour Aron, pose Carles Martinez Novell, la confiance est très importante. Et oui, il l’a en ce moment. Je le regarde aussi parler à l’équipe avant chaque rencontre, poursuit l’entraîneur toulousain, il a un discours intelligent, empreint d’une maturité qui se propage dans le vestiaire.” “Je me sens très bien, les sensations sont au top” répondit en écho Dönnum après la fessée lorraine.
Magnéto. Contre les Canaris : dès le retour des vestiaires, son ouverture aérienne pour Gboho trompe la défense dans son dos pour une première égalisation (1-1, 47e) ; son penalty converti avec sang-froid mystifie un Anthony Lopes spécialiste en la matière (2-2, 68e sp). Deuxième salve vs les Grenats : péno transformé toujours à contre-pied (2-0, 8e sp) ; corner rentrant déposé sur le crâne de Cresswell pour clôturer le score fleuve (4-0, 84e).
Aron Dönnum jouait bien mais, jusqu’à présent, le piston norvégien avait une feuille de statistiques maigre en L1 (1 passe en 2023-2024, 2 buts et 2 passes l’exercice passé, 2 buts et 3 passes déjà cette saison). L’intéressé en a toujours convenu sans pour autant en faire tout un fromage. Nous retournant le questionnement en zone mixte au coup de sifflet final de TFC-FCN : “Serais-je un meilleur joueur si j’avais de meilleures stats ?”
Peu diserte, plutôt expressive, la patte gauche qui évolue faux-pied (pied fort inversé) et avait été achetée au Standard de Liège été 2023 – contre la bagatelle de 6M€ (bonus compris) et 4 ans de contrat à la clé – un cran plus haut, c’est-à-dire en tant qu’ailier ; un poste délaissé par le Scandinave dès son second millésime violet.
“On en avait discuté avec le coach, nous rembobinait à Noël l’ancien capitaine Vincent Sierro. En équipe nationale de Suisse, pendant l’Euro, on jouait dans ce même système avec un milieu de terrain, droitier, qui était piston gauche. Et qui, en phase de possession, créait le surnombre. Nous, avec la Nati, c’était Aebischer ; à Toulouse, c’est devenu Dönnum…”
Depuis, le joueur tatoué qui (se) régale, quand bien même les chiffres sont têtus et la cause a ses impérieux besoins, s’est parfaitement partagé entre piston et ailier sur le flanc droit (4 titularisations à chacun des deux postes) qu’il arpente à qui mieux-mieux. Une préférence ?
“Je préfère les deux” nous avait rétorqué l’international (27 ans, 1m78-73kg ; 16 sél., 2 buts / en contrat jusqu’en 2027) façon pirouette le soir de Nantes. Parole d’un artiste qui raisonne collectif. “Notre réussite offensive cet après-midi (Metz) ? Lorsqu’on parvient à mettre 4 buts à l’adversaire, c’est facile d’oublier le travail défensif. Or, il est interdit de le faire. Car l’arrière-garde est également la clé de notre succès.”
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De l’autre côté, son pendant n’en pense pas moins : “Il va juste falloir que je gère un peu mieux mes efforts, parce qu’à chaque fois, je finis cramé (rires) ! Mais au-delà de ça, je me sens très bien, relâché. Et je prends beaucoup de plaisir.”
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On parle évidemment d’une des révélations L1 du début de saison : Dayann Methalie (19 ans, 1m86-70kg ; 2 sél. et 2 buts en Espoirs / en contrat jusqu’en 2030), lui qui est cité en exemple par le coach catalan pour son état d’esprit irréprochable : “L’année dernière, il a été avec nous toute la saison, il a participé à tous les entraînements, et il a joué… zéro minute. Depuis cet été, il a très bien joué quand il était titulaire ; il a bien réagi et s’est bien entraîné quand il a été remplaçant.”
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Au fait, ce mercredi matin, à l’entraînement, les deux excentrés dans le premier petit-jeu à 9 contre 9 étaient… Dönnum à droite et Methalie à gauche. Le duo de pistons qui a participé à la plus large victoire téféciste de la saison le week-end dernier. Un signe pour le Rocher ?