October 22, 2025

"À la fin, ça nous envahissait l’esprit" : pour sa première chasse au trésor au pied des Pyrénées, une famille gagne un bijou de 1 250 euros

l’essentiel
Venue passer ses premières vacances en Ariège, une famille chartraine a remporté le butin de la chasse au trésor organisée pour les 30 ans du parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège : un bracelet en or créé par la bijoutière Julie Piquemal, d’une valeur de 1 250 €.

La famille Bréard a eu la bonne surprise de découvrir le fameux trésor caché… au parc de la Préhistoire.
La famille Bréard a eu la bonne surprise de découvrir le fameux trésor caché… au parc de la Préhistoire.
Gildas Michel-Sesta

Même plusieurs semaines après leur victoire, l’émotion reste vive pour Stanislas Bréard et les siens. L’été 2025 restera à jamais gravé dans la mémoire de cette famille venue passer ses premières vacances dans les Pyrénées. Après plus d’une semaine d’enquête et de défis, cette famille originaire de l’Eure-et-Loir a en effet remporté la grande chasse au trésor du “Joyau du Salon Noir”, organisée par le Service d’exploitation des sites touristiques de l’Ariège (Sesta) à l’occasion des 30 ans du parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège.

Leur persévérance a été récompensée par un trésor unique : un bracelet en or, imaginé et façonné par la joaillière ariégeoise Julie Piquemal, d’une valeur estimée à 1 250 euros. Un instant magique, encore bien présent dans la mémoire du père de famille.

 

Une première chasse au trésor couronnée de succès

“Nous avions décidé de passer deux semaines en Ariège, du côté de Foix, et prévu de visiter plusieurs musées. Nous avons découvert cette chasse au trésor par hasard et on s’est dit : pourquoi pas ? Très vite, on s’est pris au jeu”, raconte Stanislas Bréard, ingénieur en électronique.

À lire aussi :
Chasse au trésor, spectacles et ateliers pour célébrer les 30 ans du Parc de la Préhistoire

Arrivée en fin d’été, la famille n’a eu que très peu de temps pour rassembler les indices : “Nous étions là les deux dernières semaines d’août, la chasse avait déjà commencé depuis deux mois, relate le père de famille. Nous n’avons donc pas du tout suivi l’ordre prévu. Comme nous n’avions que deux semaines, on a fait un peu à droite à gauche, on a pioché des informations pour rassembler l’ordre plus tard, ce qu’on a réussi à faire”.

“Il y avait dix sites à visiter, entre les musées et les grottes, poursuit Stanislas Bréard. Au début, on y passait quelques heures, et puis à la fin, ça nous envahissait l’esprit, on va dire. Certaines solutions ont d’ailleurs été trouvées à 3 ou 4 heures du matin, et toute la famille était vraiment dans le jeu”.

Une victoire de justesse

Un entêtement qui a fini par payer. Trois jours avant la fin de ses vacances, la famille Bréard a eu la bonne surprise de découvrir le fameux trésor caché… au parc de la Préhistoire. “On a su qu’on avait gagné au moment où on a déterré la boîte en métal qui contenait la contremarque, se souvient Stanislas. Un moment intense et inoubliable. Quand on entend ce bruit de boîte en métal, on a du mal à qualifier nos émotions. On s’en souviendra toute notre vie. Et on peut dire qu’on a commencé nos vraies vacances reposantes une fois la chasse terminée !”

Une victoire remportée sur le fil, indique néanmoins le Sesta : “À peine deux heures après leur victoire, une autre participante se présentait au parc pour fouiller à l’endroit même où le trésor venait d’être découvert.” Une cérémonie officielle de remise du trésor s’est tenue le samedi 11 octobre au parc de la Préhistoire, marquant la conclusion de cette aventure familiale hors du commun.

À lire aussi :
Feu, jazz et émotion pour les 30 ans du Parc de la Préhistoire à Tarascon

Portés par l’adrénaline de cette aventure, les Bréard ont décidé de ne pas s’arrêter là. Ils se sont lancés dans une nouvelle chasse au trésor, cette fois organisée par les équipes du Puy du Fou. Intitulée “Exkalibur”, elle promet au vainqueur une interprétation unique de l’épée légendaire, estimée à 250 000 euros. En attendant, cette famille chartraine peut contempler son butin ariégeois, fièrement exposé dans leur demeure familiale, souvenir doré d’un été qu’ils ne sont pas près d’oublier.

source

TAGS: