Cédric Paladin, agriculteur à Frégimont et cadre de la CR 47, est le nouveau président de la Coordination rurale de Nouvelle-Aquitaine.
Cédric Paladin, 40 ans, agriculteur polyculteur (élevage bovin viande, pruniers, céréales, raisin de table bio) à Frégimont et membre de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne (CR 47), est le nouveau patron de la Coordination rurale de Nouvelle-Aquitaine. Il a été élu vendredi 17 octobre.
Celui qui est également 2e vice-président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne sera accompagné du vice-président François Turpeau, de la Coordination rurale de la Vienne (CR 86) ; du secrétaire général Paul Marchon, de la Coordination rurale de la Creuse (CR 23) ; du trésorier Thomas Hegarty, de la Coordination rurale de la Haute-Vienne (CR 87) ; du secrétaire adjoint Benjamin Loste, de la Coordination rurale des Pyrénées-Atlantiques (CR 64) ; et du tresorier adjoint Justin Losson, de la Coordination rurale de Dordogne (CR 24).
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Dans la foulée de sa nomination, Cédric Paladin s’est exprimé dans un communiqué sur la dermatose nodulaire contagieuse. “La Coordination Rurale Nouvelle-Aquitaine dénonce avec force la décision insensée de la ministre de l’Agriculture de bloquer pendant quinze jours le commerce des bovins sur tout le territoire français, décalre le patron de la CR NA. Cette mesure, prise sans concertation et sans discernement, est une aberration totale qui plonge la filière bovine dans le chaos. La ministre choisit d’imposer une punition collective à des éleveurs déjà ruinés. Ce blocage brutal va provoquer des pertes économiques considérables, des ruptures de contrats et une désorganisation complète des circuits commerciaux.
Il ajoute : “La Coordination Rurale Nouvelle-Aquitaine dénonce le mépris affiché envers les éleveurs, qui appliquent depuis des années des protocoles sanitaires exemplaires. Cette décision technocratique, prise depuis Paris, montre une fois de plus l’absence totale d’écoute et de compréhension du terrain. Depuis longtemps, la CR et les Chambres d’Agriculture CR de Nouvelle-Aquitaine préviennent que le gouvernement ne doit pas reproduire les erreurs commises lors de la gestion de la grippe aviaire. Il est clair que les leçons de cette crise n’ont pas été tirées et encore une fois, la France cherche à se montrer plus blanche que blanche. Demain, les frontières seront fermées et les broutards ne pourront plus être exportés. Les éleveurs français ne peuvent accepter que, dans le même temps, des viandes étrangères continuent d’entrer sur le territoire alors que la production nationale est à l’arrêt. La Coordination Rurale Nouvelle-Aquitaine exige que la réciprocité soit respectée et que tous les bovins soient vaccinés partout en France, de manière totale et gratuite, et que la maladie soit déclassée.”