Un important incendie s’est déclaré dans un bâtiment agricole au nord-ouest du Tarn-et-Garonne le 2 décembre 2025 au soir. Le sinistre a ravagé environ 150 tonnes de fourrage et une partie des engrais stockés, malgré la rapidité d’intervention et la mobilisation de 33 pompiers. Les secours ont maintenu une surveillance durant toute la nuit et ce mercredi matin.
Un violent incendie a ravagé, mardi 2 décembre 2025 en soirée, un bâtiment agricole situé à Durfort-Lacapelette, dans le Tarn-et-Garonne. Malgré l’intervention rapide des pompiers, près de 150 tonnes de fourrage et une partie des engrais stockés ont été détruits. Les équipes de secours sont restées mobilisées jusqu’à mercredi matin afin de surveiller les foyers résiduels.
Le feu s’est déclaré vers 19 heures dans un hangar de 2 100 m² situé route de Lauzerte, au nord du village. Le bâtiment abritait du matériel agricole, du fourrage et 25 tonnes d’engrais. Exposés à un intense flux thermique, ces produits n’ont toutefois pas été directement atteints par les flammes. En raison de l’ampleur du sinistre, 33 sapeurs-pompiers et onze engins de 7 centres de secours du Tarn-et-Garonne ont été mobilisés. Un poste de commandement mobile a été déployé par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 82). Trois lances ont été déployées, deux d’entre elles étant spécifiquement dédiées à la protection des fertilisants afin de prévenir toute réaction dangereuse. Le bâtiment contenait également des bovins, évacués à temps par l’exploitant agricole.
La progression du feu a finalement été maîtrisée dans la nuit. Vers 22 h 45, les équipes d’intervention estimaient que si environ 150 tonnes de foin étaient détruites, une partie du matériel de l’exploitation avait pu être préservée. La circulation a été fortement perturbée sur la départementale voisine. Une relève des effectifs a été organisée pour assurer la surveillance jusqu’à 6 heures le lendemain.
Deux lances ont continué de sécuriser le site durant la nuit, permettant au fourrage de se consumer sous contrôle sans risque de reprise. En début de matinée, vers 8 h 30, le propriétaire se lançait dans une opération de déblaiement.
Les gendarmes, présents dès mardi soir, ont procédé aux premières constatations pour établir l’origine de l’incendie. Aucune piste n’est écartée à ce stade : fermentation du fourrage, réaction liée aux fertilisants ou court-circuit électrique. Les experts devront analyser les éléments recueillis pour identifier le facteur déclencheur.