Avec une fréquentation touristique en forte hausse, Toulouse confirme son attractivité estivale. Sites culturels, événements majeurs et afflux de visiteurs européens dopent la saison touristique 2025 malgré le contexte économique.
La canicule n’a pas fait fuir les touristes qui avaient programmé de venir à Toulouse cet été. Classée ville numéro 1 à visiter en 2025 par le guide international Lonely Planet, la capitale de l’Occitanie espérait être portée par cette actualité, ainsi que par le passage du Tour de France.
Grâce au passage de la Grande Boucle et à une programmation culturelle riche, la Ville rose a attiré un large public, tant français qu’international. Le Tour de France, accueilli durant quatre jours en juillet, a permis d’atteindre des taux d’occupation hôtelière records, culminant à 92 % et 88 % les 15 et 16 juillet, selon un bilan dressé par Toulouse Team, l’agence d’attractivité de la Ville rose.
Le musée Paul-Dupuy fait un carton, la Halle de la Machine aussi
Dans son sillage, les établissements culturels ont enregistré des hausses spectaculaires. En particulier, la Halle de la Machine affiche une progression de 48 % en juillet, portée par la présence conjointe du Minotaure et de Long Ma et ses concerts Halle Night Long. Le musée Paul-Dupuy explose les compteurs avec + 96 %, grâce à une exposition dédiée à la bicyclette, en lien direct avec le Tour.
D’autres lieux confirment cette dynamique : la basilique Saint-Sernin (+ 3 %), Aeroscopia (+ 20 %), le Quai des Savoirs (+ 13 % en août) ou encore le Muséum d’histoire naturelle (+ 7 % en août).
De nombreux visiteurs étrangers, notamment Espagnols, Belges, Allemands et Britanniques, ont fait le déplacement. Toulouse attire aussi des clientèles lointaines comme les Canadiens et les Américains, séduits par les expériences gastronomiques telles que les “food tours” mêlant cuisine et patrimoine.
Malgré une fréquentation en hausse, les professionnels de l’hôtellerie et des meublés de tourisme notent une évolution des comportements. La tendance est de plus en plus aux réservations de dernière minute pour des séjours très courts, avec une prudence dans les dépenses, liée à un contexte économique tendu.