En grande difficulté depuis le début de la saison de Top 14, Perpignan n’a toujours pas inscrit le moindre point au classement. Ce samedi, les Catalans reçoivent les Bordelais (16h35). Face à la presse, Tristan Tedder a évoqué les critiques actuelles dont les joueurs sont les cibles.
Six matchs, six défaites, zéro point et la réception de l’UBB (ce samedi, 16h35), champion d’Europe en titre et revanchard après sa lourde défaite à Toulouse la semaine dernière (56-13), qui se prépare… Rien ne va plus à Perpignan. Lanterne rouge de Top 14, les Catalans vivent un début de saison cauchemardesque, aussi bien sur le carré vert que dans les tribunes.
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Invité à se présenter devant la presse ce vendredi, Tristan Tedder, demi d’ouverture de l’USAP, n’a pas mâché ses mots devant les journalistes. L’ancien joueur du Stade Toulousain, qui a répété à plusieurs reprises ne pas “avoir envie d’être ici”, a souligné sa volonté de “protéger l’équipe”, regrettant le fait que ça “tire à balles réelles dans les journaux, les médias”. Sur les réseaux sociaux, aussi, où la liberté d’expression offre à de nombreux internautes la possibilité d’exprimer leur mécontentement. Parfois trop.
“Tu te fais harceler sur les réseaux sociaux par plusieurs personnes, sur les journaux, les infos. C’est toujours compliqué dans le monde qu’on vit aujourd’hui, avec beaucoup de réseaux, beaucoup de commentaires derrière des claviers. C’est beaucoup plus facile de dire les choses quand tu es derrière un écran” a lancé le joueur de 29 ans, comme rapporté par L’Indépendant, prolongeant que “des mecs dans l’équipe le vivent très mal” et que cela peut impacter également les foyers des joueurs professionnels.

Tristan Tedder, qui a confié avoir “déjà vécu ça” que ce soit “à Bayonne, à Toulouse, à Perpignan et même au Racing”, a ainsi évoqué son cas personnel, bien qu’il ne regarde pourtant pas les réseaux : “Moi, je ne le vis pas bien quand je rentre à la maison, je ne vais même pas en ville parce que les gens ont toujours quelque chose à dire, je ne vais pas au restaurant, je fais comment ? Je fais quoi de ma vie ? Moi aussi j’ai envie de vivre. Et, je suis sûr que c’est pareil pour d’autres gens dans d’autres clubs. Les gens oublient qu’on est des humains.”