En juin dernier, Bernadette Delmotte, 65 ans, est morte asphyxiée par la vitre automatique de sa Fiat 500 à Bissy-sur-Fley, en Saône-et-Loire. Après le retentissement national de l’affaire, le constructeur automobile a fini par s’exprimer.
Le 13 juin 2025, Bernadette Delmotte nettoyait sa Fiat 500 garée devant son domicile à Bissy-sur-Fley (Saône-et-Loire), rappelle France 3. En remarquant que le frein à main n’était pas enclenché, elle a passé la tête par la fenêtre pour l’atteindre. Par mégarde, elle a activé la commande automatique de la vitre, qui s’est refermée sur sa gorge et l’a asphyxiée. Ce sont ses amis qui ont découvert son corps. L’autopsie a confirmé une mort accidentelle, sans intervention extérieure.
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“Éviter d’autres drames”
Face à l’émotion suscitée par cette histoire, le frère de la victime, François Delmotte, a interpellé Fiat. Dans un courrier, il s’interroge sur le système anti-pincement censé empêcher ce type d’accident. “Je ne suis pas dans une démarche de réclamer réparation… Je voudrais simplement enclencher une réflexion pour éviter d’autres drames”, écrit-il.
Dans un communiqué, Fiat a présenté ses condoléances et indiqué avoir “pris contact avec la famille pour comprendre ce qui s’est passé”. Le constructeur précise ne pas avoir eu accès au véhicule et affirme : “Le cas survenu est, à notre connaissance, sans équivalent et sans précédent. Nous allons examiner toutes les voies possibles pour comprendre ce qui s’est passé.” Une enquête technique devrait tenter de déterminer pourquoi le dispositif de sécurité n’a pas fonctionné.