Éliminé par le FC Porto en play-off la saison dernière, le Fenix Toulouse repart à l’assaut de la Ligue européenne de handball, ce mardi soir (20h45) au Palais des sports, face aux Suédois de Kristianstad.
On ne peut pas dire que le début de saison soit flamboyant. Alors que la saison dernière le Fenix Toulouse avait entamé sa campagne européenne avec cinq succès en autant de journées de championnat, cette fois, c’est avec deux succès pour quatre défaites en Starligue que les coéquipiers de Nemanja Ilic se présentent à la porte de la phase de groupes de la Ligue européenne.
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Au menu, la réception ce mardi soir des Suédois de Kristianstad au sortir d’une défaite à Saint-Raphaël (33-28), samedi dernier, qui a encore mis en évidence les carences actuelles de la formation toulousaine à savoir : une difficulté à tenir la cadence une heure durant entraînant des trous d’air dévastateurs avec succession de pertes de balles (14 samedi dernier !), mauvais tirs, attaque réduite au silence.
Que ce soit face aux Varois ou une semaine plus tôt contre Aix (mêmes maux), les Toulousains ont payé cher ces temps faibles au cours desquels leur rendement est proche de l’encéphalogramme plat.
« Un manque de maîtrise »
Pour autant, Danijel Andjelkovic ne veut pas sombrer dans le pessimisme. « Oui, le début de saison est mitigé même si nous nous sommes déplacés quatre fois et que nous avons affronté des cylindrées du championnat comme Nantes, Saint-Raphaël, Aix », admet le technicien du Fenix. « On se cherche encore et on doit trouver comment gérer nos temps faibles. Il y a un manque de confiance et de maîtrise qu’il faut régler au plus vite. » Car courir après le score ne fait que compliquer la tâche et oblige à un surplus d’efforts qui sont souvent fatidiques au final. Danijel Andjelkovic en a bien conscience mais il affiche une certaine sérénité : « On va s’en sortir, mes joueurs travaillent bien et j’ai confiance en leur capacité à régler ça. »
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Et puis l’odeur des soirées européennes pourrait avoir un effet positif et revigorant. « Surtout si on gagne d’entrée », admet le coach du Fenix, conscient « qu’un succès contre Kristianstadt peut déclencher un cycle et donner confiance. D’autant plus que nous enchaînons un cycle de trois matchs à domicile en une semaine (Kristianstadt, Istres, Vardar Skopje, NDLR). Moi, je vois tout ça de manière positive. » Et si l’objectif du Fenix Toulouse est de sortir de cette phase de groupes, la priorité du moment est de gagner des matchs, l’un n’allant pas sans l’autre…