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Pour aller plus loin
Candidat à un huitième mandat ce dimanche 12 octobre, Paul Biya préside le Cameroun depuis 1982. Il est considéré comme l’un des derniers représentants de la Françafrique. C’est pourtant à lui qu’en août dernier, Emmanuel Macron a envoyé une lettre dans laquelle le président français reconnaît la responsabilité de la France dans la guerre coloniale qui s’est déroulée au Cameroun, avant et après l’indépendance du pays, en 1960.
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Pendant longtemps, on s’est bercé d’une douce légende : au Cameroun, la décolonisation s’était passée sans heurts, sans violence. A l’instar de ce qui avait eu lieu dans les autres anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne, le pays en 1960 avait pris son indépendance en accord avec Paris et en douceur. C’est ce qu’on croyait. On avait tort.
Depuis une vingtaine d’années, des journalistes et des historiens se sont penchés sur ce passé. Ils ont découvert la violence inouïe de la véritable guerre que la France avait menée contre ceux qui se battaient contre sa domination, et comment elle avait réussi à perpétuer cette répression après l’indépendance.
Des horreurs tues pendant longtemps
Attaché à sa volonté de faire la lumière sur les dossiers obscurs liés à la colonisation, le président Macron a demandé à une commission d’historiens camerounais et français de faire un rapport qui établisse la vérité des faits. Cet énorme travail a été rendu public en janvier dernier.
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Dans sa lettre à Biya, Macron reconnaît la responsabilité de la France dans ces horreurs. De quelles horreurs parle-t-on ? Pourquoi ont-elles été tues pendant si longtemps ? Pour le savoir, regardez cette vidéo de François Reynaert, alias oncle Obs, réalisée par Mahaut Landaz et montée par Louis Morice.