Ancien footballeur professionnel en Ligue 1, Ligue 2, mais également en Premier League, l’homme âgé de 50 ans a annoncé qu’il allait offrir l’un de ses reins, en espérant que son frère puis le récupérer.
La plus belle des passes décisives. Retraité du monde professionnel depuis 20 ans, Stéphane Schemmel a décidé de faire don de soi en offrant l’un de ses reins, comme l’ancien footballeur professionnel l’a récemment confié au quotidien L’Est Républicain. “Je joue souvent contre l’équipe de France des transplantés. Après cette opération, je serai avec eux” a souri l’ancien joueur de Ligue 1.
Né et formé à Nancy, l’homme de 50 ans défendait depuis deux ans, avec l’équipe des anciens joueurs de l’AS Nancy Lorraine, la cause des transplantés, et les problèmes de santé d’un membre de sa famille l’ont également poussé à entamer cette courageuse démarche. “Mon frère a été impacté avec son deuxième rein qui ne fonctionne plus et qui, d’ici peu de temps, aura besoin d’une dialyse ou d’un rein” a confié l’ancien latéral droit.
“Je me suis proposé tout naturellement de le donner à mon propre frère. Je pense qu’aujourd’hui, le fait d’avoir été joueur de foot est une chose incroyable. Mais la seule chose qui me rendrait heureux aujourd’hui, c’est de sauver quelqu’un” a également indiqué le père de famille, souhaitant que son rein sauve une personne si aucune compatibilité n’était trouvée avec son frère. “Peu importe la personne… Même mon pire ennemi !” a lancé celui qui a également porté les couleurs de Metz et Le Havre.
Mais l’ancien footballeur, apparu à 92 reprises sur les pelouses de Ligue 1 à la fin des années 90, connaît les risques et se dit prêt. “Pour nous les donneurs, ce n’est pas grand-chose… Ce serait cinq jours d’hôpital, un mois d’arrêt maladie pour sauver une vie ? Moi, je le fais” a-t-il indiqué. Avant de s’amuser de la situation : “J’ai 0,3 % de chance de mourir, mais je pense que j’ai plus de chance de me faire attaquer par un requin blanc dans la Meurthe que de mourir.”
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Passé par la Premier League au début des années 2000, sous les couleurs de West Ham puis Portsmouth, Stéphane Schemmel pense “que le jeu en vaut la chandelle”, lui qui souhait mettre en avant cette cause. “C’est ma plus belle victoire : pas de trophée, pas d’applaudissements, pas de pression…” a conclu l’ancien footballeur. Cela vaut plus que ses cinq buts en 336 matchs chez les professionnels.