Annette Laigneau, présidente d’Oppidea, assure que la ZAC Paléficat, à Toulouse, sera un quartier exemplaire, respectueux de l’environnement et pensé pour la qualité de vie. Les premières livraisons sont prévues pour 2029.
Où en est aujourd’hui le projet de Paléficat ?
Nous sortons d’une phase de concertation, en 2024, puis d’une procédure de participation électronique ouverte jusqu’au 10 octobre 2025. Le conseil métropolitain doit adopter le dossier de création le 18 décembre. Ensuite viendront les études et autorisations en 2026, l’enquête publique fin 2026 et le démarrage des premiers travaux d’espaces publics en 2027. Les premiers logements pourraient être livrés en 2029.

Pourquoi une telle différence entre le périmètre de concession et celui de la ZAC ?
La concession couvre 121 hectares, mais la constructibilité est beaucoup plus réduite. Nous avons limité au maximum la consommation d’espaces naturels et agricoles, conformément à la loi Climat et résilience. Vingt-cinq hectares initialement destinés à l’urbanisation resteront préservés.

Concrètement, que va accueillir le futur quartier ?
Environ 4 000 logements : 3 000 sur les fonciers maîtrisés et près de 1 000 en renouvellement urbain, c’est-à-dire la mutation progressive du tissu pavillonnaire. On remplacera ponctuellement deux maisons par un petit immeuble, par exemple. Le quartier comptera aussi 37 000 m² d’activités, des commerces, des équipements scolaires et petite enfance, des structures sportives et culturelles.

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Quelle sera sa spécificité ?
Un parc central de 18 hectares reliera le château de Paléficat aux berges de l’Hers. Les zones agricoles voisines seront conservées. C’est un quartier mixte mais aussi un projet démonstrateur : construction bas carbone, réemploi des matériaux, mobilités douces privilégiées. L’idée est de bâtir un quartier vertueux, adapté au changement climatique.

Quand le quartier sera-t-il achevé ?
La concession court jusqu’en 2045. C’est un projet sur vingt ans, pensé pour devenir un modèle de la ville de demain.