Un élève a exhibé un couteau en pleine classe au collège Marcel Masbou, à Figeac. Le jeune était atteint de trouble psychique. L’équipe éducative a rapidement réagi et l’incident s’est terminé dans le calme.
La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre dans le collège Marcel Masbou à Figeac ce mardi 7 octobre. Un mois après la rentrée des classes, dans cet établissement comptant 609 élèves, un bruit de couloir a inquiété beaucoup d’élèves avant le repas de midi. Certains jeunes croyaient “qu’il avait tenté de poignarder une camarade”, tandis que d’autres ont parlé d’une “bagarre entre élèves”. Il n’en est rien. Les faits évoqués ne sont pas tout à fait exacts.
Un jeune avec des troubles psychiques
En fin de matinée, dans une classe de 3e, pendant un cours, “un mineur a exhibé un couteau”, explique la procureure de la République Clara Ribeiro. Selon nos informations, le jeune, qui serait de Figeac, a rapidement été maîtrisé. “Il n’y a eu aucune violence, et aucune menace”, rassure la Directrice académique des services de l’Éducation nationale du Lot (Dasen), Sophie Sarraute. “Il s’agissait d’un canif. Le mineur l’a sorti de son sac, l’a posé sur la table, sans faire de geste. La classe est restée calme”, assure-t-elle.
Elle continue : “Le professeur est rapidement intervenu, sans geste, ni parole. Le jeune a ensuite été pris en charge par l’infirmière”. Le collégien, toujours selon nos sources, présentait une détresse psychique manifeste. Heureusement, aucune personne n’a été blessée suite à cet évènement, tandis que les forces de l’ordre sont rapidement intervenues sur place, suite au signalement de la direction. “La garde à vue était incompatible avec son trouble. Il a donc été examiné à l’hôpital”, explique Clara Ribeiro.
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“On a pris la situation très au sérieux”
Suite à cet incident, l’équipe de direction de l’établissement public a rapidement communiqué auprès des parents, de l’équipe éducative et des enfants pour expliquer les faits, tels qu’ils étaient et rassurer les proches. “On a pris la situation très au sérieux”, affirme Sophie Sarraute. Si aucune cellule psychologique n’a été mise en place du côté de l’établissement, les services de l’État souhaitent rassurer les parents d’élèves en prenant des mesures pour maintenir un climat serein et sécurisé au sein du collège : “On a donné la possibilité à tous les élèves qui le souhaitent d’aller voir l’infirmière ou l’assistante sociale”.