October 5, 2025

VIDEO. Bayonne-Stade Toulousain : Toulouse, encore manqué ! Comment les "rouge et noir" se sont effondrés au Pays basque

l’essentiel
Lourdement battus à Jean-Dauger ce dimanche 5 octobre (5e journée de Top 14), les Haut-Garonnais ont connu de grandes difficultés dans les dernières minutes. Ils laissent à leurs adversaires la tête du championnat de France.

Il faudra repasser… Alors qu’ils n’ont plus gagné à Jean-Dauger depuis 2020, les Toulousains ont de nouveau manqué le coche face à l’Aviron. Pourtant prévenus des prédispositions basques à tenir le bras de fer pour faire plier leurs hôtes dans les dernières minutes, ils n’ont pas su se montrer suffisamment précis pour tuer le match lorsqu’ils en ont eu l’occasion. Score final : 40-26.

Et quand la furia s’est abattue sur eux après le renvoi direct en touche de Ramos, faisant suite à l’essai de l’intenable Capilla (28-26, 70) après la pénalité du break manquée à 26-21 (66), ils n’ont pas malheureusement pas trouvé les ressources pour contrer des Bayonnais déchaînés dans le sillage de Tuilagi. Au point de repartir sans le moindre point et, comme à Montpellier, avec 40 points encaissés, après deux nouveaux essais de Tiberghien (74) et Spring (80).

Une addition bien lourde, sans doute un peu trop, mais qui vient finalement sanctionner la différence entre des Bayonnais réalistes qui ont scoré sur chacune de leurs occasions et des Toulousains qui ont beaucoup gâché. Outre les sept points envoyés sur les poteaux par Romain Ntamack et Ramos (10 points laissés en route en tout), ils ont été pris d’emblée sur les luttes aériennes, que ce soit à la retombée de chandelles (5 premiers duels perdus) ou dans l’alignement, Lacombre se faisant voler cinq de ses lancers lors du premier acte. De quoi les priver de nombreuses munitions, dont certaines en zone de marque (16, 17, 27).

Alors que le désormais nouveau leader d’un Top 14 toujours plus homogène les avait punis sur ses deux premières incursions dans les “22” (10, 14) avant de profiter de la longueur de son canonnier (22, 31) pour capitaliser sur l’indiscipline stadiste un peu trop prononcée (7 pénalités concédées en 40 minutes), les “rouge et noir” ont répondu par le jeu.

S’ils ont eu du mal à assurer de la continuité face au rideau défensif hyper agressif déployé par les Basques, cela ne les a pas empêchés de trouver des solutions. En témoignait le par-dessus de Romain Ntamack pour Lebel, répondant acrobatiquement à l’ouverture du score locale devant Spring. La filouterie de l’ouvreur, qui obtenait une touche à cinq mètres en jouant un renvoi rapide (22) n’étant malheureusement pas concrétisée par son pack, il fallait attendre une relance de Kinghorn relayé par Lebel pour que la troupe de Willis parvienne à matérialiser sa domination. Une percée de Bertrand suivie d’une libération rapide donnait à Théo Ntamack l’occasion de faire parler ses cannes en prenant de vitesse Habel-Küffner, pour ramener les siens à portée d’une pénalité (10-13, 28).

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Alors que les deux équipes étaient parties dos à dos aux vestiaires (16-16), on a un temps cru que les Haut-Garonnais, plus disciplinés, allaient finir par prendre le dessus, même s’ils ont concédé bien trop facilement un nouvel essai sur un renvoi d’en-but (21-19, 52). Bien que copieusement fait « arrosés » de chandelles dans le troisième rideau, ils ont plutôt bien réussi à inverser la pression.

Deux coups de patte de Ramos (59, 60) ont ramené le danger dans le camp basque avant que la touche des “bleu et blanc” ne vacille. Le troisième lancer perdu au cours du second leur a été fatal, Colombe, signant sa première apparition d’un essai tout en puissance pour se rattraper de l’essai de Germain (52) sur lequel il s’était fait beaucoup trop facilement mystifié par Capilla (26-21, 61). L’illustration d’une soirée passée sur courant alternatif.

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