On avait tellement envie d’y croire. Un plan de paix enfin pour Gaza, avec, en filigrane des 20 points, l’esquisse d’un Etat palestinien aussi imparfait soit-il, même si le Premier ministre israélien affirme depuis qu’il n’en a jamais accepté l’idée. « C’est le plus beau jour de la civilisation », déclarait Trump lors de sa conférence de presse, le lundi 29 septembre, avec l’emphase délirante qui l’emporte dans ses moments d’excitation. Et si c’était lui finalement qui, après des décennies d’échecs et de sommets avortés, de rendez-vous ratés, d’assassinats des promoteurs de paix dans chaque camp, de revirements et de trahisons, allait réussir ? N’était-il pas le seul à pouvoir tordre le bras d’un leader israélien affaibli, englué dans des affaires de corruption, les mains liées par ses alliés d’extrême droite ?
Las, la déclaration de Benyamin Netanyahou qui a suivi celle du président américain a douché les espoirs. Certes, il accepte « globalement » la feuille de route de son meilleur allié, pouvait-il seulement faire autrement ? Mais pas d’Etat palestinien souverain, pas de retrait des forces israéliennes…
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