Le pilote castrais de 31 ans vit une saison pleine de rebondissements. Malgré un moteur cassé et une participation réduite, Théo Vidal vise une quatrième place au championnat. La dernière manche au Castellet décidera de son avenir.
On l’avait quitté fin août, frustré de ne pas pouvoir organiser une soirée de présentation dans sa ville, juste avant de se rendre sur le circuit d’Albi. Pour Théo Vidal, la suite fut beaucoup plus réjouissante.
Le pilote castrais de 31 ans vit une saison digne d’un scénario de film. Parti dans l’incertitude, sans garantie de pouvoir enchaîner les manches du championnat de France, il se retrouve aujourd’hui aux portes d’un exploit : finir quatrième du classement général, alors même qu’il n’a disputé que la moitié des courses.
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Sa dernière course ? À Lédenon, un tracé redouté pour son relief et son exigence. “C’est un circuit qui te casse autant physiquement que mentalement. Tout se joue à l’anticipation”, souffle Vidal. Et pourtant, rien ne lui était offert sur un plateau. Après avoir cassé le moteur de sa 308 à Albi : “Il était bien HS, mais pas dans son entièreté : j’ai reçu de l’aide pour poursuivre la saison”, il a réussi à arracher une troisième place dans sa catégorie dans le Gard.
Malgré les péripéties de la saison, la dynamique ne l’a pas quitté. Sur les podiums, mais aussi en dehors, où sponsors et soutiens ont afflué après son coup d’éclat à Nogaro, pour sa première année en championnat de France TC France. “Si on m’avait dit déjà que je ferais trois courses, j’aurais signé tout de suite. Et là je peux viser le Top 4… C’est inespéré”, confie-t-il, encore un brin incrédule.
Déjà la tête en 2026
La dernière manche, la semaine prochaine au Castellet, doit sceller son destin. Cinquième à quatre petits points du quatrième, Théo peut conclure sa première saison complète à ce niveau avec une performance XXL. De quoi changer de dimension et envisager 2026 avec plus de sérénité.
D’autant qu’une bonne nouvelle est tombée : le calendrier comptera une course de moins, et donc moins d’argent à trouver pour financer sa saison. “Ça donne encore plus envie d’y croire”, glisse le Castrais, qui repartira avec sa fidèle 308 mais pourrait affronter de nouvelles écuries, notamment venues de BMW.
Quoi qu’il arrive sur la ligne d’arrivée du Castellet, Théo Vidal a déjà gagné une certitude : il a trouvé sa place dans le paddock tricolore.