Un studio de pilates, niché sous une salle de restauration végétarienne, conjugue sport et bien-être global. Un concept toulousain, ouvert il y a moins d’un an, qui séduit déjà une clientèle fidèle.
Des pâtisseries qui donnent l’eau à la bouche, des néons à la lumière chaleureuse, une décoration soignée… Bienvenue au Lov-cafépilates, rue de la Fonderie à Toulouse. Le rez-de-chaussée est un espace de restauration avec une cuisine végétarienne, locale et de saison.
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Et au sous-sol, c’est une tout autre activité : un studio de pilates. Dans une cave voûtée en briques rouges de 30 m², parquetée, cinq machines “reformer” sont installées. Elles ressemblent à des lits mobiles sur ressorts. “C’est une machine polyvalente conçue pour renforcer les muscles en profondeur, tout en améliorant la souplesse et la motricité, explique Hélène Louvet, fondatrice du lieu. On pratique sans se faire mal. C’est intéressant à la fois pour le corps et l’esprit.”
Issue du milieu de la restauration, elle a eu cette idée originale avec Julie Clément, son associée, formée en nutrition, pour “aborder le bien-être dans la globalité”. Elles ont ouvert le lieu en décembre 2024. Parmi la horde des studios de pilates qui ouvrent dans la Ville rose ces derniers mois, le fait de proposer de boire, de manger et de faire du sport, leur permet de se démarquer.
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“Ça pousse comme des petits pains, concède Hélène Louvet. Un peu comme les studios de yoga, il y a 5 ans. Mais ce n’est pas qu’un effet de mode : la pratique du pilates suscite un véritable intérêt, car les gens recherchent de plus en plus à faire du bien au corps et à l’esprit. Avoir une double activité, c’est certes plus de travail, mais c’est intéressant pour nous. Et en l’occurrence, ça se complète bien. Les gens qui manquent de temps peuvent venir faire une séance entre midi et deux, puis prendre à manger à emporter.”
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Le Lov-cafépilates ne propose pas d’abonnements, mais des carnets de cours, de 3 à 50. Le prix d’une séance est de 35 euros, dégressif selon le nombre de cours achetés. Chaque semaine, six créneaux sont proposés par jour (deux le matin, deux le midi, deux le soir), et cinq le samedi. “Le soir et le week-end, on est très vite complets”, assure la fondatrice.