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Le Nouvel Obs avec AFP
La foule autour de l’ambulance après la bousculade lors d’un meeting de Vijay, le 27 septembre 2025, en Inde. – / AFP
Trois proches collaborateurs d’un homme politique indien et un ancien acteur ont été inculpés pour homicide involontaire et négligence, après la mort d’au moins 40 personnes lors d’un rassemblement de son parti dans le sud de l’Inde, samedi 27 septembre.
Quelque 27 000 personnes s’étaient réunies sur une route dans l’Etat du Tamil Nadu pour voir Vijay, acteur devenu homme politique, mais un mouvement de panique a éclaté, déclenchant une bousculade meurtrière. Les longues heures d’attente, le manque de policiers et la chute d’une branche d’arbre sur le public ont participé au drame, ont témoigné des participants.
Une enquête a été ouverte, a annoncé un responsable de la police à des journalistes ce dimanche.
Trois hauts responsables du parti de Vijay, de son nom complet Joseph Vijay Chandrasekhar, ont été inculpés des chefs d’« homicide involontaire ne constituant pas un meurtre » et de « négligence mettant en danger la vie humaine ». « L’enquête révélera tous les responsables », a ajouté l’officier de police.
Une indemnisation pour les familles
Vijay s’exprimait lors d’un rassemblement dans le district de Karur lorsque la bousculade a démarré, le forçant à interrompre son discours.
« Je suis à court de mots pour exprimer la douleur que j’éprouve », a déclaré la star de 51 ans dimanche dans un communiqué. « C’est une perte irréparable pour nous », a-t-il ajouté, annonçant que deux millions de roupies (environ 19 300 euros) seraient versées à titre d’indemnisation aux familles de chacune des victimes.
Au total, 40 personnes dont neuf enfants ont trouvé la mort, selon les autorités locales.
De tels accidents mortels sont fréquents en Inde. Ils sont souvent dus à des dispositifs de sécurité insuffisants ou défaillants. En janvier, au moins 30 personnes avaient trouvé la mort au cours du gigantesque rassemblement hindou de la Kumbh Mela à Prayagraj, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, qui a rassemblé, selon les autorités, plus de 600 millions de personnes six semaines durant.