Reportage
La 80e Assemblée générale des Nations unies s’est tenue cette semaine à New York avec un président américain bafouant les valeurs du temple du multilatéralisme. Mais son arrogance est à la mesure de la place des Etats-Unis dans le monde : incontournable.
« On est déjà content qu’il soit là… » En une réponse teintée d’ironie amère, Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a tout dit. La 80e Assemblée générale des Nations unies s’est ouverte le 23 septembre à New York avec un président américain bafouant les valeurs du temple du multilatéralisme. Assis sur les fauteuils jaunes de la « press briefing room », on insiste : comment allez-vous résoudre ce paradoxe ? « Franchement, on aurait été plus inquiets si Donald Trump avait décidé de ne pas venir », justifie le porte-parole.
Il s’agit de ne pas fâcher le maître du monde. Celui qu’on ne doit pas critiquer alors que lui se permet de dézinguer les dirigeants de la planète et de pulvériser les piliers du concert des nations. C’est « the elephant in the room », nous dit un journaliste du magazine « Foreign Policy » – express…
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