Convoqué ce mercredi 26 novembre en début de soirée à Paris par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel après – lors de TFC-HAC – avoir agité sa main devant son nez signifiant que son adversaire (le Camerounais Simon Ebonog) sentait mauvais, le Toulousain Aron Dönnum a été sanctionné de deux matchs de suspension “pour comportement blessant”. Son geste n’ayant pas été qualifié “discriminatoire”. Sur le tarmac de Toulouse-Blagnac, Olivier Cloarec, le nouvel homme fort du Toulouse FC depuis cet été, a livré ses premiers commentaires à La Dépêche.
Président, on vous imagine soulagé…
Pourquoi soulagé ? Ça voudrait dire qu’on pensait que ça pouvait aller plus loin en somme ; être quelque chose de plus que “blessant”. C’est le caractère qui a été retenu par la Commission… Depuis le début on est convaincus, je répète, qu’il n’y avait pas de notion raciste derrière le geste d’Aron. On a toujours été là pour défendre le joueur et on avait bon espoir. Donc, en fait, non, on n’est ni contents ni mécontents. Tout ça pour ça, voilà !
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Finalement, Dönnum aurait pu n’écoper que d’1 match de suspension (comportement excessif/déplacé) par la Ligue, allez-vous faire appel ?
Non. Mais ce que je voudrais par ailleurs souligner qui m’a interpellé…
Oui…
Après tout le tapage médiatique dont j’ai déjà fait mention – et Aron en a vraiment été chamboulé, je suis étonné qu’aucun des trois protagonistes de l’affaire [le président du Havre Jean-Michel Roussier, l’entraîneur Didier Digard, le directeur sportif Mathieu Bodmer], c’est-à-dire les trois personnes ayant mis en avant la connotation potentiellement raciste du geste d’Aron, n’étaient présentes ni physiquement ni en visio lors de l’audience. Pour des accusations si graves… On les a entendus partout dans la presse la semaine dernière et après ils ne participent pas à la réunion de la LFP où tout le monde est présent ! Côté normand, il y avait juste un accompagnateur du joueur (Simon Ebonog). Je rappelle aussi que j’ai serré la main à Didier Digard en zone mixte et que, à ce moment-là, il ne m’avait absolument rien dit. De la part de Jean-Michel Roussier, depuis le match (dimanche 2 novembre), je n’ai reçu aucun coup de fil ou message non plus.
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Quelle était la délégation du TFC montée à Paris ?
En plus du joueur et de moi, il y avait l’avocat du club Maître Olivier Martin et Calvin Durand (officier de liaison auprès des joueurs, notamment pour assurer la traduction).
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Et Dönnum pourra jouer samedi à Marseille.
Effectivement, la sanction prendra effet à partir de mardi prochain. Il va manquer Strasbourg (samedi 06/12) et Paris FC (samedi 13). Avant de revenir pour la Coupe le dernier week-end qui précède la trêve.