Pour aller plus loin
Le 22 septembre, la France reconnaîtra officiellement l’Etat de Palestine. Ce geste, longtemps ajourné, marque un tournant majeur. Pendant des décennies, Paris a conditionné cette reconnaissance à des exigences préalables : l’ouverture de négociations sérieuses, des progrès tangibles sur le terrain et un engagement ferme en faveur de ce que François Mitterrand avait appelé « le dialogue substitué à la violence ». Emmanuel Macron choisit d’inverser les termes de l’équation en faisant de la reconnaissance non plus l’aboutissement d’un processus, mais son point de départ.
Cette évolution traduit une inflexion nette de la stratégie élyséenne. Emmanuel Macron avait longtemps insisté sur le fait que cette reconnaissance ne devait pas être perçue comme une sanction infligée à Israël, mais comme un levier destiné à favoriser une reconnaissance réciproque de l’Etat juif pa…
Cet article est une tribune, rédigée par un auteur extérieur
au journal et dont le point de vue n’engage pas la rédaction.
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