Nowar est parvenue à quitter Gaza pour venir étudier à Paris : « Quitter mes proches a été le pire jour de ma vie »

Pour aller plus loin

Nowar Diab aurait dû mourir avant ses 21 ans. Cela aurait pu arriver au lendemain du 7-Octobre, lorsqu’elle a fui son appartement de Sheikh Radwan, dans le nord de Gaza City, sous les bombes. Le mois suivant, quand elle a traversé Gaza du nord au sud avec sa famille, errant à la recherche d’un énième abri. Pendant les nuits d’attaque, passées sur un matelas dans un couloir, loin des fenêtres. Ou encore cet après-midi où un missile a explosé à quelques mètres d’elle.

Nowar aurait dû mourir avant ses 21 ans. C’est ce qu’elle écrivait elle-même au « Nouvel Obs » en décembre 2023, à quelques mois de son anniversaire, persuadée de ne pas survivre au froid, alors qu’elle dormait à même le sol en plein hiver, dans une tente en Nylon. Privée de nourriture, d’émotions, …