L’association revéloise Couleurs Pastel célèbre cette année ses 25 ans d’existence. Rencontre avec sa fondatrice, Agnès Troupel, qui transmet sa passion pour le Kin-Jo, cet art martial ancestral.
Le Kin-Jo, quèsaco ? Pour Agnès Troupel, fondatrice de l’association Couleurs Pastel, c’est une discipline qu’on peut intégrer dans son quotidien pour trouver un certain bien-être.
Depuis un quart de siècle maintenant, elle enseigne cette discipline à Revel, à la maison des associations. Le Kin-Jo est un art martial ancestral issu de traditions millénaires, “remis au goût du jour” par des maîtres en arts martiaux, des acupuncteurs…
“C’est un art martial interne”, décrit Agnès Troupel. Au Kin-Jo, pas de combats en face-à-face, mais des mouvements, des respirations, et beaucoup d’introspection. “L’idée est de se centrer sur soi, trouver une harmonie entre le corps et l’esprit et atteindre le bien-être. C’est utile dans une société où tout va de plus en plus vite.”
Des retrouvailles émouvantes
Agnès Troupel a “rencontré” cette discipline il y a plus de trente ans. “Je pratiquais le sport, mais j’en avais marre de me remplir de rien”, confie-t-elle. Son médecin lui conseille le Kin-Jo et depuis, la passion ne l’a jamais quittée. Jusqu’à rapidement se former pour devenir éducatrice et ouvrir son propre club à Revel pour transmettre son savoir.
“Il y a des séances hebdomadaires et des stages, selon ce que recherchent les gens”, explique Agnès Troupel. Elle encourage ses élèves à pratiquer régulièrement, chez eux, en autonomie. Mais ses cours donnent les bases, et pour les plus avancés, permettent d’aller plus loin dans la pratique.
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En juin dernier, Agnès Troupel avait organisé une grande fête pour célébrer ce quart de siècle pour Couleurs Pastels. Une quarantaine d’élèves se sont réunis autour d’elle, des plus anciens aux petits nouveaux. Ces retrouvailles ont permis à la sportive de recevoir quelques témoignages touchants. A l’image de cette dame qui, dans son troisième âge, ne pensait jamais trouver un sport qu’elle aurait les capacités de pratiquer. Et pourtant, elle confie avoir trouvé une “souplesse” qui l’a réconciliée avec son âge.
Ou de cette autre élève qui était persuadée que “la méditation, ce n’était pas pour moi”. Avant de découvrir le Kin-Jo qui combine le travail mental comme physique.
Pour tous les curieux, Agnès Troupel organise des “portes ouvertes”. Durant tout le mois de septembre, les séances hebdomadaires sont en accès libre. “Cela permet à chacun de voir si la pratique lui convient”, indique-t-elle.