Depuis vendredi et jusqu’aujourd’hui, le concours national limousin s’installe, pour la troisième fois à Baraqueville. Hier, près de 300 éleveurs étrangers ont participé à une vente aux enchères. L’occasion de diffuser la génétique limousine à travers le monde.
Hier, l’espace Raymond-Lacombe de Baraqueville a vibré aux sons des vaches limousines et des éleveurs passionnés. Ces 12, 13 et 14 septembre, le concours national limousin, de retour pour la troisième fois à Baraqueville, est avant tout une immense vitrine commerciale, où la génétique française s’arrache au prix fort. Près de 30 000 visiteurs sont attendus en trois jours, dont 300 acheteurs étrangers venus d’une douzaine de pays européens. À la clé : des ventes, des contacts, des opportunités.
“Ne pas être présent serait une erreur”
“On est à la recherche de nouveaux reproducteurs pour développer notre souche. On en a déjà acheté trois, et peut-être encore ce soir à la vente aux enchères”, confie Stéphan Minder, éleveur suisse. “On travaille beaucoup avec la génétique française, parce que c’est la meilleure.” Le concours, c’est aussi un lieu stratégique de rencontres. “C’est l’occasion d’échanger sur l’avenir de la race limousine. Ne pas être présent serait une erreur”, souligne Vincent Rabeux, président du herd-book limousin en Belgique. Point culminant du week-end : la vente aux enchères. Vingt animaux d’exception – six mâles et quatorze femelles – sont proposés à une clientèle française mais aussi internationale. “Les étrangers profitent de l’événement quand les exigences sanitaires le permettent”, explique Olivier Rambert, directeur de l’Interlim. Derrière les rubans, les prix d’ensemble et les défilés, le concours national limousin est donc bien plus qu’une fête de l’élevage : c’est un marché mondial, où Baraqueville devient l’espace de trois jours la place boursière de la vache limousine.
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