Montées en D2 en 2020, les Muretaines ont décroché le maintien hier à Quiberon (Morbihan) lors de l’avant-dernière étape de la saison. Comme lors des deux premiers rendez-vous à Albi et Vichy, elles ont pris la 9e place. Au général, elles occupent le 10e rang sur seize.
“Ce maintien nous offre la possibilité d’aborder la dernière étape avec plus de sérénité. L’objectif sera de courir libéré et de tenter d’aller chercher un classement plus ambitieux pour clôturer la saison.” Responsable de l’équipe féminine de l’AS Muret Triathlon, Nathanael Delahaye peut être fier de ses troupes.
Depuis hier matin, les Muretaines ont l’assurance d’évoluer encore en D2 l’année prochaine. “On est à ce niveau depuis 2020. L’an passé, on avait fini le championnat à la 9e place. Notre meilleur résultat est une 5e position”, rappelle le dirigeant, dont les protégées ont terminé l’étape de Quiberon au 9e rang… Comme à Albi et Vichy au mois de juin.
“Dans l’ensemble, la course a été bien gérée par l’équipe. Malheureusement, un problème technique à vélo a contraint une jeune athlète du club à l’abandon, ce qui nous prive sans doute d’un meilleur résultat. On termine neuvième, ce qui nous permet de rester à la 10e position au général (à égalité de points avec Mulhouse, 8e, et Rennes, 9e, NDLR)”, poursuit le coach.
“Notre ADN, c’est d’être un club formateur”
“On retient aussi le positif avec la première titularisation encourageante de Léonie Mayen”, ajoute Nathanael Delahaye. Cette dernière a pris la 57e place. De leur côté, Manon Taurin, Charline Taurin et Angelina Wilmart ont respectivement franchi la ligne d’arrivée aux 7e, 23e et 55e rangs.
Un effectif 100 % tricolore, basée sur la jeunesse. “Nous avons 150 adhérents et notre ADN, c’est d’être un club formateur. On a eu d’ailleurs le label 3 étoiles”, rappelle le président Xavier Allegre. “La plus âgée de notre effectif a 25 ans. La plus jeune a 16 ans. On a aussi cette saison l’apport de deux Italiennes. Le niveau de D2, comme en D1, est de plus en plus relevé. Mais on ne cherche pas des mercenaires. Si on mise parfois sur des triathlètes qui ne sont pas Françaises, c’est qu’elles sont en adéquation avec nos valeurs et s’impliquent pour le club”, souligne Nathanael Delahaye.
À noter enfin que l’AS Muret Triathlon a une équipe masculine en D3. “L’objectif est d’avoir un jour les messieurs en D2. Quant à l’élite, pour le moment, la marche est encore trop haute pour nous”, conclut le président.