Les quatre clubs de la Haute-Garonne engagés en Fédérale 1 abordent la nouvelle saison avec ambitions et doutes, entre rajeunissement, départs marquants et espoirs de confirmation.
> Céret – Grenade, dimanche, 15h15
« Un modèle inspirant ». Voilà en quels termes élogieux « Greg » Vilaspasa décrit à juste titre un hôte catalan dont le parcours montre qu’il est possible d’exister en Fédérale 1. Enracinement dans le terroir, qualité des projets de jeu respectifs, oui, Cétérans et Grenadains se ressemblent. Demain, dans le Haut- Vallespir, le déplacement se fera sans Grégory Maiquez, sachant que trois « historiques » ont raccroché les crampons, à savoir : Daniaud, Manas et « Tim’ » Fonade. Idem pour Fontbostier.
Mais qu’importe, l’apprentissage est terminé et on attend avec impatience de voir si les riverains de la Save vont battre en brèche le constat selon lequel la deuxième saison d’un ex-promu est la plus difficile.
> Gaillac – Saint-Sulpice, dimanche, 15h15
« Nous allons peut-être l’avoir plus dure que les années précédentes, mais tant pis ». Hugues Miorin assume parfaitement le choix du rajeunissement des cadres effectué aux côtés de ses pairs de l’encadrement. Exit donc les Gorgé, Salis, Llorens, Pagès et autres Viozelange. Reste que les nouveaux venus auront à cœur de montrer qu’ils méritent d’évoluer parmi ce qui se fait de mieux en Fédérale 1 depuis tant d’années. Rappelons qu’en 2023, 2024 et au printemps dernier, Saint-Sulpice s’est retrouvé sur la dernière marche promotionnelle, soit, le quart de finale. En ce premier dimanche de septembre, le déplacement chez l’une des grosses cylindrées de la poule (les Tarnais se sont même vu proposer la montée en Nationale 2 sur tapis vert) se fera sans pression particulière. Du point de vue de la revue d’effectif, Cherel soigne sa blessure.
> L’Isle-Jourdain – TOEC-TOAC-FCT, dimanche, 15h15
Satisfait aussi bien de l’état d’esprit de ses nouveaux protégés que de l’implication des dirigeants, Nicolas Tranier sait que le deuxième club de la Ville rose doit poursuivre son travail de structuration en profondeur avant de penser à voir plus loin et plus grand : « Nous ne serons pas favoris, ni ce week-end face à l’un des demi-finalistes du dernier championnat de France, ni en suivant. »
On suivra de près les recrues (notamment Genlin mais aussi Tankeu, l’international burkinabé passé par Annonay), les anciens (l’empereur Jules-César Tabeuguia est toujours là) tout en précisant que Momo Flitti et Beka Sheklashvili se sont enrôlés sous des bannières voisines.
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> Blagnac – Castelsarrasin, dimanche, 15h15
Les matches, il faut bien les jouer, dans un ordre ou dans l’autre. Voilà ce que se disent Maxime Pautou et les Blagnacais à l’amorce d’un bloc inaugural qui va amener les pensionnaires d’Ernest-Argelès à recevoir deux fois d’affilée. Pas facile, « d’autant que le contexte du premier match n’a rien à voir avec celui de la précédente fin de saison régulière » explique le colistier de Christophe Deylaud et de Fabien Gardet. Un technicien assez confiant tout de même du fait du bon déroulement des opérations durant l’intersaison. Avec notamment une infirmerie vide.