September 3, 2025

"C’est l’effet Armandie" : les Pech’Girls font le show à chaque match du SUA

l’essentiel
Quinze matches par saison depuis sept saisons, plus d’une centaine de shows à leur actif, les « Pech’girls » animent le stade Armandie à chaque match de rugby du SUA à Armandie.

On aurait pu s’attendre à ce qu’elles se nomment les « pruno’s girls », elles sont les « Pech’girls ». Alors, c’est quoi cette salade de fruits ? Ne cherchez plus, rien à voir avec les fruits, le coupable est l’entreprise Pechavy, fidèle partenaire du club depuis 27 ans, qui, astucieusement a cédé une partie de son nom pour former celui de l’équipe officielle de pom-pom girls du SUA (elles sont aussi quelquefois identifiées sous le nom de SUA girls).

La machine à remonter le temps

C’est pendant la saison 2018-2019, lors du premier match à domicile de notre équipe fanion qui jouait alors en Top 14 contre l’USAP (Perpignan), qu’elles sont apparues pour la première fois sur le terrain. Et il faut croire qu’elles leur ont porté chance, car ce soir-là, le quinze Agenais avait renvoyé leurs adversaires aux vestiaires en gagnant ce match 25 à 23, après leur avoir passé trois essais et deux transformations, délicieux goût de la victoire…

C’est de ces vestiaires, où s’étaient retrouvés penauds les Perpignanais après leur défaite, que l’équipe des Pech’girls avaient fait irruption, 90 minutes plus tôt, pour leur premier show d’avant-match, dans l’arène chauffée à blanc d’Armandie.

Sonia Casasola, leur coache se rappelle ce moment si particulier : « Depuis ma plus tendre enfance, je baigne dans l’atmosphère rugbystique, mon père ne ratait jamais un match de son équipe favorite. Alors, lorsqu’avec Céline Ducos (responsable évènementiel du SUA), nous avons mis en place le partenariat, préparé le premier show avec mon équipe de cheerleaders, s’était comme une forme de consécration. Et quand nous avons foulé pour cette première fois le gazon et fait irruption sur le terrain, j’ai enfin connu “l’effet Armandie” ».

Un show au millimètre près

Le show est calibré sur une durée de deux minutes à deux minutes vingt et la plupart des matches sont télévisés en intégralité ou en multiplex. Les diffuseurs sont intraitables, leurs contraintes sont fortes et les obligent à faire respecter ce timing.

« Le recrutement des SUA girls s’est fait sur les deux écoles de danse de Colayrac Saint-Cirq et Pont-du-Casse, explique Sonia, pour ce genre de prestation le recrutement est fait auprès de danseuses expérimentées et l’âge des danseuses est compris entre quinze ans et… plus. En général, nous faisons deux entraînements par semaine, dont un sur le terrain. Là, il ne s’agit pas comme pour les joueurs de constater les spécificités de la pelouse que nous connaissons bien, mais plutôt d’un repérage, il est important de soigner son placement. Pour ne pas lasser, chaque chorégraphie est différente et le thème musical change à chaque fois. Les choix musicaux sont établis avec Céline et Stéphane Couture, le speaker du stade, et la tendance actuelle s’oriente vers des medleys pour les prestations à venir. Toutes les musiques peuvent convenir, une seule condition s’impose : du rythme ! »

Y a-t-il eu des couacs ? « En fait, il y en a eu très peu, sauf cette fois où l’on attendait un air de salsa et que les haut-parleurs du stade ont diffusé “APT de Bruno Mars” : rien à voir, mais c’est les aléas du direct ! Et après une brève hésitation, les Pech’girls ont enchaîné. Je pense que le public n’y a vu que du feu, on est des pros ! »

Le SUA est un club élégant

Quinze matches par saison depuis sept saisons, plus d’une centaine de shows à leur actif, Sonia ne s’en cache pas, elle vise le haut avec le modèle américain. Elle a d’ailleurs eu l’occasion d’échanger avec une icône de la discipline, une pom-pom girls des Lakers au Millennium Dance Complex de Los-Angélès, une rencontre qu’elle n’est pas prête d’oublier.

« Côté stade, que ce soit avec les joueurs ou avec le public, nous baignons dans une bonne ambiance, confie Sonia, le Sporting est un club “élégant”. » On retrouve dans ce
terme l’esprit d’origine du rugby, un sport de gentlemen joué par des hooligans, comme le disait de façon très humoristique Winston Churchill.

Les Pech’girls se comptent au nombre de quinze, comme les hommes de l’équipe de rugby agenaise et elles triomphent chaque soir de match sur leur terrain, sans avoir la pression de la défaite, un avantage non négligeable.

La composition de l’équipe des Pech’girls : Sonia (Cap.), Audrey, Elsa, Flavie, Thalia, Thais, Mia, Mayalene, Lana, Celia, Cyrielle, Clémence, Lena, Rosy, Chloé.
Remplaçantes : Cléa, Valerie, Charlie, Lucie, Aurore, Elodie.

Avant match Agen / Stade-Montois, le 5 septembre 2025 et tous les autres matches à venir à domicile.

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