VIDEO. Ukraine-France : les Bleus dominent les Ukrainiens et démarrent leur campagne de qualification au Mondial 2026 par une victoire

L’équipe de France n’a pas manqué sa rentrée. En ouverture des qualifications pour la Coupe du monde 2026, les hommes de Didier Deschamps ont fait respecter leur statut de favoris en dominant l’Ukraine (2-0) ce vendredi 5 septembre au soir, à Wroclaw, en Pologne. Une victoire solide face à l’adversaire le plus redouté du groupe, qui place déjà les Bleus dans une position idéale. Mais cette soirée maîtrisée a été ternie par la blessure d’Ousmane Dembélé, contraint de quitter la pelouse à dix minutes du terme.

Olise confirme son statut grandissant

Il n’aura fallu que dix minutes aux Bleus pour prendre les devants. Déjà très en vue lors de ses dernières sorties, Michael Olise a confirmé qu’il s’imposait peu à peu comme l’une des pièces maîtresses de la sélection. Le milieu offensif du Bayern Munich a parfaitement conclu une action initiée par lui-même, relayée par Bradley Barcola, dont le centre en retrait a offert l’ouverture du score au jeune meneur. Auteur de son troisième but en neuf sélections, Olise a donné le ton à une équipe de France conquérante, portée par un pressing haut et une intensité retrouvée.

Les Tricolores n’ont quasiment jamais laissé respirer des Ukrainiens asphyxiés, incapables de poser leur jeu. Même quand les Bleus ont baissé un peu de rythme, la défense s’est montrée solide. Un signe encourageant après la claque subie contre l’Espagne (5-4) en demi-finale de la Ligue des nations en juin, où le bloc tricolore avait volé en éclats.

Une défense retrouvée et un Upamecano patron

Le retour en forme de Dayot Upamecano a beaucoup compté. Patron de la charnière centrale, le défenseur du Bayern a remporté la plupart de ses duels avec Artem Dovbyk, muselant l’attaquant ukrainien. À ses côtés, Ibrahima Konaté a également rassuré, bien plus sûr que lors de ses dernières apparitions. Le joueur de Liverpool s’est même offert une intervention décisive en sauvant sur sa ligne une tentative ukrainienne à la 65e minute.

Lucas Digne, préféré à Théo Hernandez sur le côté gauche, a lui aussi livré une prestation sérieuse malgré quelques placements hésitants. Globalement, la ligne arrière française a su répondre présent dans un système en 4-2-3-1 résolument tourné vers l’attaque.

Mbappé scelle le succès

Heureusement, la soirée a aussi confirmé que les Bleus pouvaient toujours compter sur leur capitaine. Moins tranchant qu’à l’accoutumée en première période, Kylian Mbappé a finalement trouvé la faille à la 82e minute. Servi en profondeur par Aurélien Tchouaméni, le buteur du Real Madrid a pris de vitesse la défense ukrainienne avant d’ajuster Trubin d’un tir croisé imparable. Son 51e but en 91 sélections, preuve supplémentaire d’une régularité hors norme.

De quoi définitivement sceller une victoire méritée, malgré une brève alerte à l’heure de jeu. Entre la 65e et la 66e minute, l’Ukraine a eu une double opportunité d’égaliser : d’abord sur une frappe sauvée par Konaté sur la ligne, puis sur une reprise de Dovbyk repoussée par le poteau, après une parade de Maignan. Passée cette minute de frisson, les Bleus ont repris leur marche en avant jusqu’au but libérateur de Mbappé.

La mauvaise nouvelle : Dembélé encore touché

Mais au-delà du succès, un coup dur est venu assombrir la soirée tricolore. Ousmane Dembélé, entré à la mi-temps à la place de Désiré Doué, a été contraint de sortir à la 80e minute, visiblement touché à la cuisse. Le joueur du PSG, déjà fragilisé par une saison à rallonge conclue par la finale du Mondial des clubs le 13 juillet, inquiète à nouveau. Cette nouvelle alerte physique soulève des questions, alors que le Parisien reste un élément offensif incontournable dans le système de Didier Deschamps.

“On verra dans les prochains jours, mais on espère que ce n’est pas trop grave”, a lâché le sélectionneur après la rencontre, refusant d’en dire plus sur l’état de son ailier.

Cap sur l’Islande

Avec ce succès inaugural, l’équipe de France envoie un signal fort à ses concurrents. Elle rejoint en tête du groupe D l’Islande, facile vainqueur de l’Azerbaïdjan (5-0). Les deux sélections se retrouveront dès mardi au Parc des Princes, pour ce qui ressemble déjà à une première finale pour la pole position.

Didier Deschamps, engagé dans ce qui sera sa dernière campagne à la tête des Bleus, a apprécié le sérieux affiché par ses joueurs. “On a mis l’intensité qu’il fallait, on a été solides, c’est une bonne base pour la suite”, a-t-il souligné.

Reste maintenant à confirmer face à l’Islande… et à croiser les doigts pour que la blessure d’Ousmane Dembélé ne vienne pas trop perturber cette dynamique positive.