Pascale et Pauline Mansour, mère et fille, alias Les Brocantières, viennent d’ouvrir leur première boutique physique de brocante, place Bernard Lange.
Installée pour six mois dans les locaux de l’architecte d’intérieur Cécile Derrien, actuellement en congé maternité, cette adresse éphémère, située tout près du pont Saint-Pierre et des nouveaux jardins de La Grave, propose une sélection d’objets de décoration vintage soigneusement sélectionnés.
Bougeoirs, lampes, vases, petits meubles, des pièces rares chinées sur les marchés, les vide-greniers locaux ou sur Internet. Certaines de ces pièces, qui font une large place à la céramique, viennent d’Allemagne ou de Belgique. Pour ces deux entrepreneuses, tout a commencé pendant le confinement.
“La maison débordait d’objets, et nous avons voulu les mettre en lumière en les partageant sur Instagram”, confient-elles. Elles commencent ensuite à vendre en ligne, et décident d’en faire une activité professionnelle à part entière. “Il fallait que nous ayons un statut officiel pour être reconnues dans le métier et pouvoir participer à des marchés, des salons ou autres manifestations “, explique Pauline.
Sa mère Pascale, Toulousaine d’adoption depuis 30 ans et issue d’une famille de chineurs, lui a transmis sa passion. “Nous sommes comme des chercheuses, explique Pascale. Ce qui nous intéresse, c’est l’histoire de ces objets qui ont circulé entre plusieurs mains”.
Mêlant brocante et espace de vie multiculturel
Formée en art déco et histoire de l’art, elle a l’œil pour trouver des pièces originales, qui, si elles ne font pas l’adhésion immédiate de sa fille, finissent par la séduire comme elles séduisent les acheteurs. Pauline, qui s’est initiée à la restauration de meubles et à la tapisserie d’ameublement, transforme et redonne une seconde vie à certaines de leurs trouvailles. Nos “Brocantières” ont déjà suscité la curiosité du voisinage et reçu leurs premiers clients. “Cette boutique est un test pour nous et si l’expérience est concluante, nous espérons trouver un local pérenne et plus grand”, indique Pauline.
Elle imagine déjà un lieu hybride, mêlant brocante et espace de vie multiculturel. En attendant, Les Brocantières misent sur le bouche-à-oreille pour attirer les Toulousains dans un cadre chaleureux et accueillant.