Futurs infirmier(e) s, aide-soignant(e) s ou auxiliaires de puériculture, ils ont commencé leur parcours ce lundi 1er septembre sur les bancs de l’Institut de formation aux métiers de la santé, à Pamiers. “Des formations exigeantes”, a insisté la directrice de l’établissement, Christine Stervinou.
Plus de trois cents étudiants ont fait leur rentrée ce lundi 1er septembre au sein de l’Institut de formation aux métiers de la santé (IFMS), un établissement qui dépend du centre hospitalier des vallées de l’Ariège. Parmi eux, on dénombrait environ 160 élèves soignants de première année, dont 80 futurs infirmier(e) s, engagés dans trois années d’études, 60 futur(e) s aide-soignant(e) s et une vingtaine de futur(e) s auxiliaires de puériculture, une formation mise en place en 2024. Ces deux formations s’effectuent en un an.
Former des “professionnels de qualité”
“Vous accompagner à être demain de bons professionnels de santé ; à réussir ces parcours : c’est ça le but”, a rappelé la directrice de la structure, Christine Stervinou. “Ce sont des parcours assez complexes, des formations exigeantes que nous proposons. C’est exigeant, parce que, derrière, il y aura des personnes vulnérables à accueillir et à soigner. Que vous voyez des professionnels de qualité, c’est ce que tout le territoire attend. Il y a des besoins, et vous le savez tous : des besoins en infirmiers, aides-soignants et auxiliaires de puériculture”.
Entré en fonction dans le courant du mois dernier, le nouveau directeur du Chiva, Édouard Douhéret, a salué cette nouvelle promotion de l’Institut de formation. “C’est votre rentrée, celle de l’équipe de formation et un peu la mienne aussi”, a-t-il noté. Parmi les 80 étudiants de première année de l’Ifas (soins infirmiers), on compte un tiers d’agents hospitaliers en reconversion professionnelle (28 élèves exactement). “Certains parmi vous sont de néobacheliers, d’autres travaillent déjà au sein du Chiva. Des gens qui exerçaient d’autres métiers, et qui intègrent une nouvelle filière, au titre de la formation professionnelle”, a-t-elle également fait remarquer.
“Un vivier de recrutement”
“Pour le Chiva, l’IFMS est un vivier de recrutement”, a admis Edouard Douhéret. “Mais, avant ça, c’est une formation que l’on souhaite vraiment de qualité pour l’ensemble des étudiants. L’IFMS est reconnu pour la qualité de ses formations, avec une certification Qualiopi (1) qui a été renouvelée. Les taux d’accès aux diplômes sont bons : 100 % pour les auxiliaires de puériculture, 83 % pour les aides-soignants et 90,67 % pour les infirmiers. Évidemment, il y a des possibilités et des postes qui peuvent être offerts à la sortie des études, et notamment au Chiva, ou dans les autres établissements de notre groupement hospitalier”. Le fort turn-over de l’après-Covid s’est ralenti, mais les opportunités restent nombreuses, a confirmé le directeur du Chiva. “C’est toujours le cas, en moindre intensité. Des postes sont proposés à la sortie”, a-t-il conclu.